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Question écrite n° 5-4735

de Bert Anciaux (sp.a) du 28 décembre 2011

au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes

Entreprises publiques - Utilisation du shareware - Contre-indications - Projets de généralisation

entreprise publique
équipement informatique
bureautique
logiciel
logiciel libre

Chronologie

28/12/2011Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Réintroduction de : question écrite 5-2222

Question n° 5-4735 du 28 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

Il semble et il va de soi que nos entreprises publiques fédérales disposent d'un équipement informatique optimal, tant en logiciel qu'en matériel. La rapidité d'évolution dans ce secteur requiert constamment de nouveaux investissements. On est frappé à cet égard par le monopole de fait sur le logiciel le plus courant pour un usage quotidien qu'a acquis Microsoft. L'évolution constante de Windows of Office, par exemple, nécessite à chaque fois un nouvel achat particulièrement coûteux, même compte tenu des réductions, tout en nécessitant une vitesse supérieure et une mémoire accrue. Il faut dès lors se demander pourquoi des entreprises publiques optent systématiquement pour Microsoft alors qu'il existe des logiciels gratuits d'une qualité comparable, voire supérieure. Je veux parler du « shareware », le plus connu étant Linux. Ce logiciel, tant pour l'exploitation que pour toutes les autres fonctions (Linux, Open Office), offre donc des fonctionnalités gratuites d'une qualité au moins comparable. L'introduction de ce shareware permettrait assurément de sérieuses économies tout en luttant contre un monopole indésirable et trop coûteux.

Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes :

1) Combien d'entreprises publiques fédérales utilisent-elles des applications de : (1) Windows, (2) MS-Office ou certains de leurs éléments ? Combien a coûté, par an et par entreprise publique, l'acquisition ou la prolongation de licences pour ce logiciel commercial, au cours de la période 2006-2010 ?

2) Combien d'entreprises publiques fédérales utilisent-elles : (1) Linux, (2) Open Office ? Combien d'entreprises publiques fédérales utilisent-elles d'autres types de shareware ? Comment évalue-t-on cette utilisation ?

3) Quelle motivation et quels arguments avance-t-on pour ne pas utiliser des logiciels libres tels que Linux et Open Office ?

4) Y a-t-il des projets en vue de généraliser, de manière systématique, l'utilisation de logiciels libres et si oui, lesquels et quand ?