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Question écrite n° 5-3795

de Karl Vanlouwe (N-VA) du 25 novembre 2011

à la ministre de l'Intérieur

La politique de sécurité de la commune de Molenbeek

sécurité publique
Région de Bruxelles-Capitale
police locale
gardien de la paix
commune
délinquance
criminalité

Chronologie

25/11/2011Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Requalification de : demande d'explications 5-1113
Réintroduite comme : question écrite 5-4316

Question n° 5-3795 du 25 novembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

À la suite des réponses de la ministre en séance plénière du 16 juin dernier, je souhaite aborder plus en détail la situation de la sécurité à Molenbeek-St-Jean.

La régression de la commune de Molenbeek et l'insécurité pour les entreprises qui y ont leurs activités continuent à susciter beaucoup d'émoi. La ministre reconnaît que la sécurité en rue à Molenbeek présente de sérieuses lacunes et elle a à maintes reprises offert des renforts aux services de police. Selon ses propres dires, malgré cette implication du niveau fédéral, la commune fait très peu de cas de cette proposition de soutien. Elle a indiqué que la commune ignore carrément ses propositions. Elle parle de 45 agents transférés du niveau fédéral vers le niveau local; le bourgmestre parle de cinq agents.

La ministre a fait les propositions suivantes :

Renforcement des effectifs de la zone de police locale au moyen de 45 policiers détachés.

Octroi de crédits de recrutement supplémentaires

Envoi de patrouilles de la police de la navigation dans le quartier maritime depuis le canal.

Détachement à Molenbeek des cinquante prochains diplômés. Une demande de la commune à ce sujet serait traitée en priorité.

Voici mes questions :

Chaque année, la commune reçoit 600 000 euros pour les contrats de prévention et les gardiens de la paix. Que fait-elle avec cet argent ? Y a-t-il un contrôle de l'usage correct de celui-ci ?

À combien s'élèvent les crédits de recrutement supplémentaires ?

Dans quelle mesure, en sa qualité de ministre de l'Intérieur, la ministre peut-elle davantage stimuler la commune à utiliser les forces de police supplémentaires offertes aux zones de police bruxelloises pour leur permettre de prendre leurs responsabilités ?

Quelle contribution la police de la navigation pourrait-elle offrir à la situation de la sécurité à Molenbeek ?

Est-il suffisamment question à Molenbeek d'une politique de sécurité intégrée en concertation avec le niveau fédéral ?

L'introduction d'une zone de police unifiée dans les dix-neuf communes de Bruxelles constituerait-elle un progrès pour la sécurité dans certains quartiers bruxellois ?