Question écrite n° 5-3502

de Richard Miller (MR) du 18 octobre 2011

à la vice-première ministre et ministre de l'Emploi et de l'Égalité des chances, chargée de la Politique de migration et d'asile

Usine SAPA de Ghlin - Suppression de cent septante emplois - Reclassement dans l'usine de Lichtervelde

industrie sidérurgique
restructuration industrielle
suppression d'emploi
réaffectation professionnelle

Chronologie

Question n° 5-3502 du 18 octobre 2011 : (Question posée en français)

La direction de l'usine SAPA à Ghlin a annoncé son intention en juillet 2011 et confirmé récemment de supprimer cent septante emplois sur eux cents.

Un coup de massue inattendu puisque d'importants investissements venaient d'y être consentis. Une nouvelle presse de 4,5 millions d'euros avait été installée en janvier 2011. Celle-ci avait même été en partie subsidiée par le Région wallonne. Une nouvelle machine à découper et une nouvelle fonderie ont également été achetées récemment.

La direction a décidé de ne laisser à Ghlin que la fonderie, les autres activités étant transférées vers la Flandre et les Pays-Bas.

Pourtant, selon les syndicats, le site de Ghlin était très rentable et sa situation géographique lui donnait plusieurs avantages.

J'ai lu dans la presse qu'une partie des emplois supprimés à Ghlin vont être recréés à Lichtervelde, à plus ou moins 110 km.

Disposez-vous d'informations supplémentaires sur ce dossier ? Est-ce que les travailleurs licenciés ont le choix de " suivre " leur emploi 110 km plus loin ? Dans le cas contraire, est-il légal de ne pas leur laisser le choix ? Comment la SAPA justifie-t-elle ce choix ?

Réponse reçue le 6 décembre 2011 :

Voici les informations complémentaires dont je dispose:

Seule la fonderie restera en activité à Ghlin et devrait occuper trente-huit personnes (trente-cinq ouvriers et trois employés).

Un investissement de 12 millions d'euros y est réalisé permettant de doubler la production annuelle (85 000 tonnes au lieu de 40 000).

Ainsi la fonderie deviendra de loin la plus importante du groupe en Europe.

Seules deux personnes (volontaires) de Ghlin seront transférées vers Lichtervelde.

Lichtervelde connait également une restructuration avec le licenciement de onze ouvriers et onze employés sur un effectif total de cent-vingt personnes.

Quant aux machines, elles disparaissent de Ghlin : la plus grosse presse est transférée en Hollande et l'autre est à vendre.

La direction justifie ces choix pour des raisons de stratégie économique du groupe.