Agents de police - Secourisme - Formation élémentaire - Non-assistance à personne en danger
police
premiers secours
formation professionnelle
17/10/2011 | Envoi question |
7/12/2011 | Dossier clôturé |
Réintroduite comme : question écrite 5-4845
Un homme s'est récemment suicidé par pendaison à la station de métro Bourse. Appelés sur les lieux, les agents de la police (fédérale) l'ont laissé dans sa fâcheuse position et ont attendu les secours. Le médecin urgentiste a établi que l'homme aurait sans doute pu être sauvé s'il avait été réanimé. Les agents ne l'avaient pas secouru parce qu'ils n'avaient aucune notion de secourisme et n'en avaient pas acquise durant leur instruction. Nombre de personnes présentes se sont demandé comment c'était possible, non seulement du point de vue du secouriste mais aussi parce qu'aider une personne en détresse est un devoir moral et légal.
Voici mes questions :
1) La ministre admet-elle que l'immense majorité des citoyens estime que les agents de police, de tout niveau et de toute catégorie, devraient être capables d'apporter les premiers secours ? La ministre convient-elle que tout membre du personnel qui, par ses fonctions, pourrait être appelé à prodiguer des secours devrait s'y former ?
2) La formation de base des agents de police - locale ou fédérale - en Belgique comporte-t-elle des éléments théoriques et pratiques de secourisme ? Si oui, comment la ministre explique-t-elle que des agents fédéraux aient refusé d'aider une victime ? Si non - comme l'affirment ces agents -, comment justifie-t-elle l'absence de cet aspect pourtant crucial dans la formation des policiers ?
3) Est-elle prête à introduire le secourisme, étendu à l'usage d'un défibrillateur, comme composante obligatoire dans la formation de base et le recyclage des agents ? Quels mesures prendra-t-elle à cet effet et dans quel délai ?