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Question écrite n° 5-3364

de Bert Anciaux (sp.a) du 14 octobre 2011

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Région de Bruxelles-Capitale - Frais médicaux - Frais médicaux élevés - Causes

Région de Bruxelles-Capitale
cancer
coût de la santé
soins à domicile
pauvreté
exclusion sociale

Chronologie

14/10/2011Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 5-4554

Question n° 5-3364 du 14 octobre 2011 : (Question posée en néerlandais)

Le « Onderzoekscentrum voor Arbeid en Samenleving » HIVA de la K.U.Leuven a récemment diffusé une étude commanditée par la « Vlaamse Liga tegen Kanker » et portant sur les frais, médicaux et autres, des patients atteints d'un cancer. Parmi les enseignements importants de cette étude :

- Les frais mensuels moyens avant le diagnostic, principalement l'hospitalisation durant des examens coûteux, s'élèvent à 130 euros ;

- Le montant définitif moyen des frais mensuels, qualifié d'assez modique par les chercheurs, est 92 euros ;

- Les frais médicaux à Bruxelles excèdent significativement ceux dans les autres régions : de 100 % pour la phase de prédiagnostic et de 50 % pour la suite du traitement. À Bruxelles, un patient atteint de cancer intestinal paiera jusqu'au triple d'un homologue en Flandre. Selon les chercheurs, ces frais élevés sont dus au moindre développement des soins à domicile à Bruxelles.

Voici mes questions :

1) Comment la ministre évalue-t-elle et juge-t-elle l'étude de l'HIVA ? En admet-elle les conclusions ?

2) Comment réagit-elle aux conclusions de cette étude, à savoir les frais médicaux sensiblement plus élevés en Région de Bruxelles-Capitale ? Comment les interprète-t-elle ? De quels instruments dispose-t-elle pour lutter contre ces frais manifestement élevés ? Reconnaît-elle que l'insuffisance des soins à domicile en est la cause ou voit-elle encore d'autres éléments d'explication ?

3) Donne-t-elle à ces frais élevés à Bruxelles une interprétation sociale, à savoir une corrélation avec la pauvreté et l'exclusion sociale, en résumé une dualisation accrue et un approfondissement du fossé entre pauvres et riches ? La ministre partage-t-elle mon analyse selon laquelle nous devons développer à Bruxelles un plan d'action dans ce domaine et quelles possibilités envisage-t-elle ?