Verviers - Prison - Gardiens - Conflit social - Grève
établissement pénitentiaire
personnel pénitentiaire
conflit social
grève
30/9/2011 | Envoi question |
7/12/2011 | Dossier clôturé |
Réintroduite comme : question écrite 5-4693
Ces derniers mois, j'ai régulièrement interrogé le ministre sur les nombreuses grèves des agents pénitentiaires. Cela s'avère être quasiment une série ininterrompue, où les grèves s'enchaînent. À chaque fois,les gardiens sont confrontés à des situations imprévues, aux promesses non tenues, au non-respect des conventions, etc.
À chaque fois le ministre renvoie dans ses réponses aux retards dans l'infrastructure, au manque de travaux de rénovation, aux adjudications qui se déroulent mal, aux conventions avec les syndicats mal comprises, etc. Je conçois que le régime pénitentiaire, dans toutes ses tristes dimensions, est et reste un terrain politique complexe et qui offre peu de satisfactions.
Toutefois je puis difficilement faire autre chose que confronter à chaque fois, presque tous les mois, le ministre à ce qui semble à première vue un conflit incompréhensible. Ainsi en est-il de Verviers : les gardiens ont annoncé qu'ils partaient en grève le soir du lundi 26 septembre. Il donnent comme raison les propositions de leur direction à propos de l'évacuation de la prison à partir du 31 octobre. À partir de ce moment-là la prison sera tout à fait vidée parce que le bâtiment ne serait plus sûr en raison de vices de construction... un fait qui en soi appelle légitimement une question au ministre. Les syndicats ne sont pas d'accord avec les compensations financières pour les mutations. Ils demandent dès lors un entretien avec le ministre.
1) Quelle est la réaction du ministre à la demande d'un entretien des gardiens de la prison de Verviers ?
2) Comment explique-t-il ce préavis de grève ? Juge-t-il les demandes des gardiens excessives et inadaptées, et suit-il les propositions de la direction ? Ou estime-t-il les plaintes fondées et va-t-il s'engager à une compensation adaptée et correcte pour les mutations ?
3) Comment se fait-il que ce genre d'intervention dans une prison entraîne toujours des actions syndicales ? Le ministre trouve-t-il que les syndicats outrepassent leur rôle ou que les directions concernées sont impuissantes ou incapables d'organiser sereinement une concertation sociale ?
4) De quelle manière s'est terminé ce conflit social et comment le ministre évalue-t-il la solution ?