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Question écrite n° 5-3298

de Bart Tommelein (Open Vld) du 30 septembre 2011

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Réformes institutionnelles

Afghanistan - Kunduz - Bombes d'accotement - Nation cadre

Afghanistan
OTAN
force à l'étranger
lutte antimines

Chronologie

30/9/2011Envoi question
28/11/2011Réponse

Aussi posée à : question écrite 5-3299

Question n° 5-3298 du 30 septembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

La Belgique participe activement aux opérations en cours dans la province de Kunduz, dans le nord de l'Afghanistan. Une vingtaine de militaires belges de l'Équipe provinciale de reconstruction (EPR) de Kunduz opèrent dans divers domaines. La plupart d'entre eux sécurisent l'environnement en déminant ou en démantelant des munitions, des explosifs, etc. Cinq Belges travaillent à l'aéroport de l'EPR de Kunduz.

En outre, les militaires belges participent aussi à des missions dans le cadre de la coopération civilo-militaire (CIMIC) dans la région de Kunduz et contribuent ainsi également au processus de paix et à la sécurité. Le nombre d'incidents liés aux bombes d'accotement est, dans cette zone, en constante augmentation.

J'aimerais, à cet égard, poser les questions suivantes au ministre compétent :

1) Est-il exact qu'à Kunduz, le nombre d'attentats à la bombe visant des militaires allemands a augmenté de 150 % par rapport à l'année dernière ? Dans l'affirmative, comment nos troupes sur place répondent-elles à cette aggravation de la menace ?

2) Le risque pour nos troupes en poste à Kunduz s'accroît-il ? Pouvez-vous donner des explications détaillées à ce sujet ?

3) Qu'envisage-t-on en matière de nouvelle Nation cadre après le retrait de l'Allemagne ? Pouvez-vous donner des explications détaillées à ce sujet et indiquer quel rôle notre pays jouera encore à Kunduz ?

Réponse reçue le 28 novembre 2011 :

1-2. Je renvoie l’honorable membre au ministre de la Défense qui est chargé de cette matière.

3. En ce qui concerne le futur de la région de Kunduz, il est encore trop tôt pour l’envisager dès à présent.