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Question écrite n° 5-3078

de Bart Tommelein (Open Vld) du 16 septembre 2011

à la ministre de l'Intérieur

Services de secours - Appel d’urgence par SMS - Introduction

premiers secours
police
courrier électronique
téléphone mobile
communication mobile

Chronologie

16/9/2011Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 5-4993

Question n° 5-3078 du 16 septembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

Des faits récents ont montré que, dans certains cas, la victime d'un délit ne peut pas appeler la police par téléphone, par exemple parce que l'auteur pourrait de cette manière la trouver. De même, les personnes sourdes ou ayant un problème d'audition ou d'élocution ne peuvent pas communiquer par téléphone avec le centre de secours. C'est pourquoi des groupes de pression demandent depuis un certain temps que les services de secours (police, services d'incendie, ambulances,...) soient joignables par le biais d'un simple SMS. Cependant, les numéros d'urgence nationaux (100-101 et 112) ne permettent pas actuellement la réception de messages SMS.

C'est pourquoi je souhaiterais poser à la ministre les questions écrites suivantes :

1) Estimez-vous comme moi que, dans certaines circonstances, il peut être souhaitable que la police et d'autres services de secours puissent être prévenus par SMS, par exemple lorsqu'il n'est pas opportun/possible d'appeler la police en présence de l'auteur (possible) ?

2) Êtes-vous disposée à établir un numéro d'urgence auquel la police peut être prévenue par SMS dans le cas où il est impossible de téléphoner ? Dans la négative, pourquoi pas ? Dans l'affirmative, pouvez-vous expliquer cela en pratique et indiquer quand vous l'introduiriez ?

3) Mon information selon laquelle la possibilité d'envoyer des appels par SMS est actuellement étudiée à l'intention des personnes sourdes ou ayant un problème d'audition ou d'élocution est-elle exacte ? Quelle est la situation actuelle ? Quand cette possibilité serait-elle introduite et pour quels services ? Peut-elle être étendue aux situations spéciales dans lesquelles la victime ne peut pas téléphoner ?