Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 5-2987

de Inge Faes (N-VA) du 24 aôut 2011

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Tatouages temporaires - Henné - paraphénylènediamine - Réactions allergiques - Contrôles - Législation

coiffure et soins esthétiques
produit cosmétique
substance toxique
allergie

Chronologie

24/8/2011Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 5-4146

Question n° 5-2987 du 24 aôut 2011 : (Question posée en néerlandais)

Les tatouages “temporaires” sont très populaires auprès des jeunes et sont proposés durant la période estivale sur les plages ou lors de festivals et autres manifestations par des artistes itinérants. Dans les grands centres touristiques à l'étranger, ils font aussi souvent partie de l'offre destinée aux vacanciers.

Ces tatouages “temporaires” représentent toutefois un risque dans la mesure où les produits utilisés peuvent contenir de la paraphénylènediamine (PPD). La PPD permet au dessin de sécher plus vite et lui confère une couleur plus foncée. Selon les directives européennes, l'application de PPD directement sur la peau est interdite. La législation belge, en l'occurrence l'arrêté royal (AR) du 15 octobre 1997 relatifs aux produits cosmétiques tel que modifié par l'AR du 4 mars 2010, autorise la PPD, sous certaines conditions, dans les teintures capillaires (avec une concentration maximale de 6%), mais pour le reste, il n'est pas question d'une éventuelle application directe sur la peau. La PPD peut en effet provoquer des allergies très graves. Outre les teintures capillaires, les colorants textiles, le caoutchouc et les matières synthétiques contiennent aussi de la PPD.

Pour avoir une vision claire de l'utilisation de la PPD dans les tatouages temporaires au henné, je voudrais obtenir les chiffres suivants :

1) Combien de contrôles spécifiques relatifs à l'utilisation de paraphénylènediamine (PPD) dans les tatouages au henné le service Cosmétique du Service public fédéral (SPF) Santé publique a-t-il effectués par an depuis 2005 ?

2) Combien de constats d'utilisation de paraphénylènediamine (PPD) dans les produits destinés aux tatouages ont-ils été établis par le service Cosmétique du SPF Santé publique par an depuis 2005 ?

3) Combien de cas d'allergies consécutives à l'utilisation de henné (contenant de la PPD) ont-ils été rapportés par an depuis 2005 ? Constate-t-on une diminution des cas d'allergies consécutives à l'utilisation de henné (contenant de la PPD) depuis l'entrée en vigueur de l'AR du 4 mars 2010 modifiant l'AR du 15 octobre 1997 ?