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Question écrite n° 5-276

de Richard Miller (MR) du 26 octobre 2010

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Soins de santé - Budget - Diminution - Nouvelles initiatives - Financement - Limitation

soins de santé
assurance maladie
coût de la santé
Institut national d'assurance maladie-invalidité

Chronologie

26/10/2010Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Question n° 5-276 du 26 octobre 2010 : (Question posée en français)

Le quotidien Le Soir rapportait récemment des chiffres assez inquiétants concernant nos hôpitaux et médecins. Les Mutualités libres ont arrêté un budget des soins de santé dans la douleur. En clair, le message est le suivant : toute initiative nouvelle en matière de santé ne pourra être financée que par des économies équivalentes au sein du secteur.

Le budget « théorique » des soins de santé pour 2011 s’élève donc à 25,869 milliards d’euros. Les estimations techniques tablent sur des dépenses de l’ordre de 24,7 milliards, ce qui dégage un excédent de 1,153 milliard.

Sur ces 1,153 milliards, les mutuelles et les prestataires de soins suggèrent d’affecter, en 2011, une marge de 1,015 milliard à la gestion globale de la Sécurité sociale des travailleurs salariés et des indépendants.

Mais c’est principalement le montant que l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (INAMI) destine au financement de nouvelles initiatives qui me préoccupe : 127 millions. C’est un budget extrêmement limité ! Le journaliste s’avançait même en disant que cela serait à peine suffisant pour poursuivre les politiques prioritaires.

Quelles sont les raisons principales de cette diminution budgétaire des soins de santé ? Quelles seront les conséquences selon vous de ce petit budget destiné aux nouvelles initiatives ? Sera-t-il seulement suffisant pour poursuivre les politiques prioritaires actuelles ?