Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) - Trains - Première classe - Suppression
Société nationale des chemins de fer belges
transport de voyageurs
tarif voyageur
4/4/2011 | Envoi question |
7/12/2011 | Dossier clôturé |
Réintroduite comme : question écrite 5-4728
Voici des décennies que la troisième classe ferroviaire a été supprimée, mais une distinction claire entre les deuxième et première classes a été maintenue. Cette distinction se manifeste d'une part par le tarif sensiblement plus élevé d'un billet de première classe, de l'autre par un confort supérieur, des sièges plus larges et plus luxueux et la garantie d'une place assise. On peut néanmoins se demander si cette distinction doit persister. Beaucoup d'arguments sont en jeu, de nature tant politique et sociétale (égalité, équité) que financière (rapport coût-bénéfice).
Je souhaiterais une réponse aux questions suivantes :
1) Pour chaque année de la période 2001 2010, quelle a été la plus value financière des billets de première classe pour la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) ? Comment ces recettes ont elles évolué, et quels sont l'évaluation et le commentaire de la ministre ?
2) Comment ces recettes supplémentaires se comparent elles aux frais accrus d'investissement en voitures plus luxueuses, ainsi que le temps - et donc le surcoût salarial - que représente l'intégration des voitures de première classe dans une rame ?
3) Sur la base de quels arguments défend elle le maintien de la distinction entre les billets de première et de deuxième classe à la SNCB ? Peut elle s'appuyer sur des études spécialisées récentes qui prennent tous les éléments en compte ?
4) Comment se positionnent les différents groupes d'intérêt dans le débat pour ou contre le maintien de la première classe, notamment le personnel et les syndicats, les usagers, la société civile et la direction ? Quel est le point de vue de la ministre et par extension celui du gouvernement ?