Transport de marchandises en Belgique - Transport routier, ferroviaire et fluvial - Environnement - Mesures
transport de marchandises
transport routier
transport ferroviaire
transport par voie navigable
statistique officielle
29/3/2011 | Envoi question |
3/4/2011 | Réponse |
Aussi posée à : question écrite 5-1883
Le transport de marchandises s'effectue par des moyens de transport fort divers et offre de nombreuses possibilités de déplacement. Le transport par route engendre toutefois des problèmes sociaux et environnementaux considérables, comme le bruit, la pollution, l'émission de gaz à effet de serre, des accidents, le morcellement du territoire et la saturation croissante du réseau routier. En outre, l'augmentation des embouteillages entraîne une hausse des coûts économiques, sociaux et écologiques, entre autres parce que la durée du trajet augmente et devient imprévisible.
Le transport routier comporte des avantages sur le plan de la flexibilité et de la rapidité, mais occasionne davantage de désagréments par kilomètre-voyageur que les autres moyens de transport. Une utilisation accrue des voies ferroviaires et fluviales améliorerait grandement le bilan social et environnemental du système de transport et réduirait considérablement les embarras de circulation.
Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes :
1) Le ministre peut-il me faire part des chiffres pour ces dix dernières années (par année, en valeurs absolue et relative) du transport de marchandises sur le territoire belge, ventilés par moyen de transport, à savoir la route (camions), les voies ferrées et les voies fluviales ? Comment explique-t-il ces chiffres et ces évolutions ? Quelles conclusions doit-on en tirer ? Peut-il comparer ces chiffres à ceux des pays voisins ?
2) La réduction de l'impact environnemental des transports par la promotion du transport ferroviaire et fluvial fait-elle partie des objectifs de l'actuel gouvernement ? Quels sont ces objectifs ? Où en est-on dans la réalisation de ces objectifs ? Qu'a-t-il entrepris pour les atteindre ? Dispose-t-il d'un plan d'action ? Envisage-t-il de prendre d'autres initiatives ?
3) S'est-il déjà concerté avec ses collègues des régions afin de mener une politique plus intégrée, complémentaire et donc plus efficace ?
4) À la lumière des chiffres publiés, comment évalue-t-il sa politique ? Quels points importants doivent-ils être améliorés ?
Cette question ne relève pas de mes compétences mais de celles de mon collègue, le secrétaire d'État à la Mobilité, à qui la même question a été posée.