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Question écrite n° 5-1827

de Louis Siquet (PS) du 22 mars 2011

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Site Internet de la Société scientifique de médecine générale www.mongeneraliste.be - Traduction en allemand

site internet
médecine générale
Communauté germanophone
emploi des langues
informatique médicale
vulgarisation scientifique

Chronologie

22/3/2011Envoi question
31/3/2011Réponse

Question n° 5-1827 du 22 mars 2011 :

La Société scientifique de médecine générale vient de lancer un site Internet qui est réalisé par les médecins de famille et est - je cite textuellement le mot d'accueil du site - « destiné à toutes les personnes qui souhaitent mieux comprendre leurs préoccupations concernant leur santé ou celle de leur entourage ».

Tout citoyen a la possibilité de trouver des dossiers complets concernant des maladies fréquentes, des fiches maladies pour adultes et enfants, etc. Malheureusement j'ai dû constater que le site n'a pas été traduit en langue allemande.

Un service comme le site www.mongeneraliste.be est une initiative louable, mais je fais remarquer que les germanophones sont exclus de ce service, ce qui est absolument inacceptable vu l'importance d'un tel service pour la protection et l'information du citoyen.

Pourriez-vous, en étant compétente en matière de Santé publique, me dire quand ces informations seront également accessibles en langue allemande pour les citoyens de la Communauté germanophone?

Réponse reçue le 31 mars 2011 :

Le site www.mongeneraliste.be est une initiative privée de la Société scientifique de Médecine générale.

Cette société est subsidiée annuellement à hauteur de 200 000 euros par l'État fédéral via le Service public fédéral (SPF) Santé publique. Toutefois, il n'est pas prévu au programme de ce subside de développer un tel site Internet. La SSMG a donc réalisé ce travail au départ d'autres revenus. Quoiqu’il en soit, cette initiative, proposant au grand public des informations médicales supervisées par une société scientifique, réputée pour sa vision evidence based de la médecine, me parait intéressante.

Je rejoins bien sur votre souci de trilinguisme dans le cadre de toute initiative publique ou privée susceptible d’améliorer l’information médicale à la population. Toutefois, je n’ai pas le pouvoir d’imposer cette exigence linguistique à des initiatives privées.

Je propose toutefois que dans le prochain plan de travail de la SSMG, mais aussi de Domus Medica, l'organisation néerlandophone, une des missions soit de remettre un avis quant au besoin de la population germanophone en information médicale et à la meilleure stratégie pour la mettre à la disposition de celle-ci.