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Zone de police d'Anvers - École de police - Aspirants-agents blessés en passant un test - Enquête et résultats
formation en cours d'emploi
accident du travail
police locale
| 10/3/2011 | Envoi question |
| 2/5/2011 | Réponse |
Le mercredi 9 février 2011, la presse m'a appris qu'à l'école de police d'Anvers, plusieurs aspirants-agents avaient été blessés lors d'un test spécial de mesure du stress. En l'occurrence, il ne s'agissait pas d'un test officiel requis par la formation d'inspecteur de police. Après l'ébruitement de cette nouvelle, la ministre a décidé que de mettre immédiatement fin à ces tests.
La ministre et la direction de l'école provinciale de police d'Anvers ont convenu de demander à bref délai trois avis sur ce test. Pour mieux appréhender la question des tests de mesure du stress, je souhaiterais une réponse aux questions suivantes :
1) La ministre a-t-elle connaissance d'autres tests de mesure du stress organisés par les différentes écoles de police ? A-t-elle enquêté à ce sujet ? Ces tests ont-ils eu lieu dans le cadre de la formation des inspecteurs de police ?
2) Auprès de quelles instances a-t-elle sollicité les trois avis sur ce test ?
3) Pour quand attend-elle ces avis ? Peut-elle me donner l'état de la situation ?
L’honorable membre trouvera ci-dessous réponse à ses questions.
Dans un passé récent l’école de police d’Antwerpen (Campus Vesta) a introduit le ‘stresstest’. Les aspirants obtiennent ainsi une meilleure compréhension de leur propre fonctionnement et dans leurs points forts et faibles pour agir correctement dans de telles situations. L’école aussi obtient la possibilité de mieux distinguer les sphères à problèmes des aspirants afin de pouvoir dessiner un meilleur accompagnement de leur trajectoire de croissance. Les aspirants sont encadrés et accompagnés par un nombre de moniteur de violences agréés, un nombre d’observateurs et un sociothérapiste.
Seule cette école a introduit ce type de tests. La suite de leur exécution a été suspendue en raison de plusieurs accidents de travail et une analyse de risques et de sécurité a été ordonnée.
Entre temps un premier exercice d’évaluation a été organisé, en présence de représentants des organisations syndicales représentatives, le médecin de travail et les conseillers en prévention de la police fédérale et du Campus Vesta, les représentants de la police fédérale de la direction des formation et de la direction du bien-être.
Les points à améliorer retenus seront intégrés dans un second exercice d’évaluation qui sera tenue prochainement, et à laquelle seront également invités d’autres écoles de police.
Dans une phase suivante, après avoir obtenu l’avis du Comité Pédagogique relatif à la maîtrise de la violence qui a été instauré au sein de la direction de la formation, les organisations syndicales pourront se prononcer sur la généralisation des tests, qui nonobstant quelques accidents ont quand même obtenu une réaction favorable.