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Question écrite n° 5-1232

de Filip Dewinter (Vlaams Belang) du 8 février 2011

au secrétaire d'État au Budget, à la Politique de migration et d'asile, à la Politique des familles et aux Institutions culturelles fédérales

Réfugiés pour raisons politiques - Vacances dans le pays d'origine - Chiffres - Sanctions

asile politique
vacances
réfugié politique
demandeur d'asile

Chronologie

8/2/2011Envoi question
11/4/2011Réponse

Aussi posée à : question écrite 5-1231

Question n° 5-1232 du 8 février 2011 : (Question posée en néerlandais)

Il est régulièrement question du fait que chaque semaine, certains demandeurs d'asile partent en vacances dans le pays d'origine qu'ils ont fui,et qu'il s'y rendent même par le biais de la l'aéroport national de Zaventem.

Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes:

1) Êtes-vous au courant du fait que certains réfugiés politiques reconnus et non reconnus quittent la Belgique pour de courtes périodes afin de se rendre dans le pays d'origine qu'ils ont fui ?

2)  Le Service public fédéral (SPF) Justice est-il informé de ce fait par la police fédérale ou par l'Office des étrangers ?

3) Combien de demandeurs d'asile partent-ils chaque année en voyage au départ de l'aéroport national ? Quelle est la nationalité de ces demandeurs d'asile ?

4)  Quelles sanctions sont-elles prises envers les demandeurs d'asile qui partent en vacances dans leur pays d'origine ?

Réponse reçue le 11 avril 2011 :

1) Oui, tant la police fédérale, l’Office des Étrangers (OE) que le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) connaissent cette problématique.

2) Lors de chaque interception, l’OE transmet toujours un rapport complémentaire au CGRA.

3) En 2009, la police fédérale de l’aéroport de Bruxelles-National à Zaventem a enregistré quinze personnes. En 2010, l’on a enregistré vingt-six cas d’étrangers qui retournaient dans leur pays d’origine.

Les principales nationalités interceptées étaient les suivantes : Congolais, Camerounais, Guinéens, Nigériens, Togolais, Turcs, Irakiens et Libanais.

4) Le statut de réfugié peut être retiré. Cette décision relève du pouvoir d’appréciation du Commissaire général aux réfugiés et aux apatrides.