Réfugiés pour raisons politiques - Vacances dans le pays d'origine - Chiffres - Sanctions
asile politique
vacances
réfugié politique
demandeur d'asile
8/2/2011 | Envoi question |
11/4/2011 | Réponse |
Aussi posée à : question écrite 5-1231
Il est régulièrement question du fait que chaque semaine, certains demandeurs d'asile partent en vacances dans le pays d'origine qu'ils ont fui,et qu'il s'y rendent même par le biais de la l'aéroport national de Zaventem.
Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes:
1) Êtes-vous au courant du fait que certains réfugiés politiques reconnus et non reconnus quittent la Belgique pour de courtes périodes afin de se rendre dans le pays d'origine qu'ils ont fui ?
2) Le Service public fédéral (SPF) Justice est-il informé de ce fait par la police fédérale ou par l'Office des étrangers ?
3) Combien de demandeurs d'asile partent-ils chaque année en voyage au départ de l'aéroport national ? Quelle est la nationalité de ces demandeurs d'asile ?
4) Quelles sanctions sont-elles prises envers les demandeurs d'asile qui partent en vacances dans leur pays d'origine ?
1) Oui, tant la police fédérale, l’Office des Étrangers (OE) que le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) connaissent cette problématique.
2) Lors de chaque interception, l’OE transmet toujours un rapport complémentaire au CGRA.
3) En 2009, la police fédérale de l’aéroport de Bruxelles-National à Zaventem a enregistré quinze personnes. En 2010, l’on a enregistré vingt-six cas d’étrangers qui retournaient dans leur pays d’origine.
Les principales nationalités interceptées étaient les suivantes : Congolais, Camerounais, Guinéens, Nigériens, Togolais, Turcs, Irakiens et Libanais.
4) Le statut de réfugié peut être retiré. Cette décision relève du pouvoir d’appréciation du Commissaire général aux réfugiés et aux apatrides.