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Société nationale des chemins de fer belge (SNCB) - Sécurité - Passage de signal au rouge
Société nationale des chemins de fer belges
sécurité des transports
signalisation
| 4/2/2011 | Envoi question |
| 7/12/2011 | Dossier clôturé |
Dans le rapport de la commission sur la catastrophe de Buizingen, on lit qu'en 2010 à cent trente reprises un signal d'arrêt a été ignoré par un conducteur de train. En dépit de l'actuel défaut de système de freinage automatique performant, cette augmentation inquiétante doit retenir toute notre attention. Chaque fois que l'on néglige un feu rouge, une catastrophe menace, mais, même en l'absence de dommage humain ou matériel, chaque transgression entraîne des retards en chaîne.
J'aimerais recevoir une réponse aux questions suivantes :
1) La ministre est assurément au courant de cette évolution. À quoi doit-on attribuer cet accroissement inquiétant de transgressions de feu rouge ? Est-ce dû :
a) à une formation et un entraînement insuffisant ; et/ou
b) à une pression de travail trop intense ; et/ou
c) à un emplacement peu judicieux des signaux ou éventuellement en conclusion générale, au fait que l'on ne peut éviter ces défauts sans un système totalement automatique et que nous devons installer un tel système en espérant que d'ici là il n'y ait plus de catastrophes ?
2) Quelles mesures concrètes la ministre a-t-elle prises pour faire en sorte que les conducteurs de trains soient davantage attentifs au respect de la signalisation ? La formation et l'entraînement ont-ils été complétés ? L'infrastructure a-t-elle été adaptée, par exemple en améliorant la visibilité de ces signaux?
3) Peut-elle nous garantir en toute honnêteté que les usagers de la Société nationale des chemins de fer belge (SNCB) pour ce qui concerne leur sécurité peuvent prendre le train sereinement, que la sécurité est optimale et que les calamités qui sont rapportées, entre autres par les médias, sont des exceptions totalement négligeables qui n'hypothèquent en rien la sécurité des voyageurs ?