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Question écrite n° 5-1116

de Bert Anciaux (sp.a) du 1 février 2011

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Réformes institutionnelles

Secrétaire d’État aux Affaires européennes - Missions après la présidence de l'Union européenne (UE)

ministre
présidence du Conseil de l'Union européenne
Union européenne

Chronologie

1/2/2011Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Aussi posée à : question écrite 5-1117

Question n° 5-1116 du 1 février 2011 : (Question posée en néerlandais)

La présidence belge de l'Union européenne (UE) a recueilli beaucoup de commentaires positifs. Je félicite tous ceux qui y ont contribué, y compris le secrétaire d'État aux Affaires européennes.

Après la fin de cette présidence, se pose la question de la mission de ce secrétaire d'État, a fortiori dans un gouvernement en affaires courantes. Dans un récent discours lors des journées diplomatiques à Bruxelles, le secrétaire d'État a dit : « J’ai la conviction que la préparation et la coordination de l’action européenne de la Belgique est un métier à part entière. »

Je souhaiterais recevoir une réponse aux questions suivantes :

1) Quelle valeur ajoutée le secrétaire d'État aux Affaires européennes offre-t-il, après la présidence de l'UE, dans la coordination de la politique européenne de la Belgique, entre autres par rapport aux missions du ministre des Affaires étrangères et d'autres missions internationales des différents ministres fédéraux ?

2) Ne ferait-on pas preuve d'un souci d'économie, d'honnêteté politique, d'application et de transparence en mettant fin à ce secrétariat d'État et en consacrant les moyens libérés à d'autres priorités de notre politique étrangère, par exemple la définition d'une attitude plus systématique, rigoureuse et cohérente à l'égard du respect des droits de l'homme ou la mise en œuvre d'une action plus ferme en faveur d'une dénucléarisation de l'Europe ?