Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 5-11153

de Yves Buysse (Vlaams Belang) du 19 février 2014

à la ministre de la Justice

Prison de Bruges - Section sans drogue - Programmes antidrogue pour détenus - Situation - Résultats

établissement pénitentiaire
toxicomanie
détenu

Chronologie

19/2/2014Envoi question
26/3/2014Requalification

Requalifiée en : demande d'explications 5-4962

Question n° 5-11153 du 19 février 2014 : (Question posée en néerlandais)

Dans le complexe pénitentiaire de Bruges, une section sans drogue, la « D-side », a été créée en 2009. À l'époque, cette section offrait une place à 20 détenus masculins qui souhaitaient vivre sans drogue et ne pas être au contact de la drogue durant leur détention. Il s'agissait souvent de toxicomanes ou d'anciens toxicomanes qui voulaient cesser de se droguer ou craignaient de retomber dans la toxicomanie. Ils vivaient côte à côte au sein de la section mais séparés du reste de la prison. Leurs journées étaient partagées, selon un horaire strict, entre travail obligatoire et loisirs et des aptitudes personnelles et sociales leur étaient inculquées. Ils devaient aussi se soumettre à des contrôles visant à déceler la consommation de drogue pour pouvoir suivre le programme. Les (anciens) toxicomanes bénéficiaient d'un accompagnement thérapeutique pour éviter qu'ils rechutent. En 2012, le complexe pénitentiaire de Bruges a lancé pour la première fois le « Programme antidrogue de courte durée pour détenus toxicomanes ». Ce programme visait à conscientiser les toxicomanes aux effets (secondaires) de la drogue et à les motiver à remédier à leur problème de toxicomanie et à éviter de rechuter.

1) Comment les projets (« D-side » et « Programme antidrogue de courte durée pour détenus toxicomanes ») ont-ils évolué depuis leur lancement ? Ont-ils été arrêtés, étendus ou ajustés ?

2) Quel est le nombre de détenus qui ont participé aux projets et comment ont-ils été sélectionnés ?

3) Combien de détenus la section sans drogue peut-elle accueillir simultanément ?

4) Ces initiatives ont-elles été adoptées par d'autres établissements pénitentiaires belges ? Si oui, lesquels ?

5) Les résultats de l'évaluation de ces deux projets ont-ils été comparés à ceux de projets similaires, comme le projet « Boule de neige » mené dans quatre prisons de Wallonie, « Prévenez-vous ! » à Verviers, « B-Leave » et « Schakels » à Ruiselede ? Quelles conclusions en a-t-on tirées quant à la manière de lutter contre la drogue en prison ?