Crise bancaire - Opération de sauvetage des banques - Efforts des pays européens - Montants
crise monétaire
récession économique
aide de l'État
participation
institution financière
1/2/2011 | Envoi question |
14/3/2011 | Réponse |
La crise bancaire ainsi que la crise économique et financière connexe a exigé de nombreux efforts de la part de la communauté. En Belgique, différentes autorités ont financièrement contribué à sauver les banques d'une mort certaine. Notre pays n'est pas le seul à avoir consenti des efforts, d'autres États de l'Union européenne sont également intervenus.
Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes :
1) Quelles sommes les différents États membres de l'UE ont-ils dû investir pour sauver leurs banques ? À combien se montent les investissements en actions pour chaque pays ? À combien se montent les prêts octroyés ? À combien se montent les garanties octroyées ?
2) À combien de pour cent du produit national brut (PNB) se monte l'investissement des différents États membres de l'UE en vue de sauver leurs banques ?
3) Quel est le montant des actions que les États de l'UE détiennent dans les banques européennes ? De quelles banques s'agit-il ?
4) Outre les coûts, quels sont les revenus respectifs de cette intervention dans la crise financière pour les différents États membres ?
5) Comment le ministre interprète-t-il et explique-t-il une comparaison entre les pays de l'UE concernés dans ce contexte ?
Eurostat recueille et publie sur ces sujets des données harmonisées à l’attention des États membres de l’Union européenne (UE). Les tableaux ci-joints, qui ne reprennent pas les pays non pertinents, se fondent sur les dernières informations disponibles jusque 2009. Quiconque peut d’ailleurs consulter ces informations sur le site web d’Eurostat (lien hypertexte : Supplementary tables on financial turmoil).
Les données demandées par l'honorable membre lui ont été transmises directement. Étant donné leur nature, elles ne sont pas publiées, mais elles peuvent être consultées au greffe du Sénat.