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Question écrite n° 5-10896

de Bart De Nijn (N-VA) du 16 janvier 2014

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances

Dossiers de disparition en 2013 - Nombre - Coûts - Délais

mort
statistique officielle
répartition géographique

Chronologie

16/1/2014Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Question n° 5-10896 du 16 janvier 2014 : (Question posée en néerlandais)

Récemment, la police de Wetteren a formulé une recommandation surprenante : les citoyens ne devraient pas signaler d'éventuelles disparitions aussi vite. Il s'avère que beaucoup de ces disparitions n'en sont pas et cela coûte pas mal d'argent, cela aux frais du contribuable.

Le chef de la Cellule des Personnes disparues, Alain Remue, et Dirk Depover de Child Focus estiment eux au contraire que c'est un droit des citoyens que d'avoir recours à la police en cas d'inquiétude.

J'aimerais que la ministre me fournisse les chiffres suivants :

1) Quel est le nombre de disparitions signalées par province en 2013 ?J'aimerais une comparaison avec les trois années précédentes.

2) Est-il possible d'établir, par province, une distinction entre les appels visant à signaler une disparition et indiquer ceux

a) qui se sont avérés porter sur de réelles disparitions;

b) relevant d'un malentendu ou émanant de personnes inquiètes;

c) qui se sont avérés relever de la plaisanterie.

J'aimerais aussi une comparaison avec les trois années précédentes.

2) Récupère-t-on les frais exposés auprès des plaisantins qui ont signalé une disparition ? De quel montant s'agissait-il en 2013 ? J'aimerais connaître les montants pour les trois années précédentes.

3) Quel est le délai moyen nécessaire pour résoudre des dossiers de disparition ? Constate-t-on une différence à cet égard entre les diverses catégories ?