Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 5-10550

de Sabine Vermeulen (N-VA) du 9 décembre 2013

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Colombophilie - Dopage - Contrôle - Agrément d'un laboratoire

dopage
oiseau
sport
animal domestique
inspection vétérinaire

Chronologie

9/12/2013Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Question n° 5-10550 du 9 décembre 2013 : (Question posée en néerlandais)

La royale fédération colombophile belge (RFCB) se veut favorable à une colombophilie nouvelle et surtout moderne. Dans cette optique, la RFCB est très consciente qu'il faut davantage de contrôles sur différents points pour arriver à faire de la colombophilie un sport où les chances sont plus égales.

Il faut faire de la lutte contre le dopage une priorité absolue selon la RFCB. C'est pourquoi la RFCB demande que le laboratoire de la National Horse Racing Authority of Southern Africa à Johannesburg (Afrique du Sud) soit agréé par le ministère comme laboratoire de détection du dopage. Selon la RFCB ce laboratoire est pour l'instant le seul capable de faire une analyse sérieuse en matière de dopage des pigeons.

Le laboratoire aurait élaboré un savoir-faire très pointu dans les analyses de dopage des chevaux et des pigeons. Ce laboratoire serait en outre un peu moins cher que ceux de notre pays. Ici, il faut en effet compter de 300 à 350 euros pour le contrôle d'une seule substance, tandis que 400 euros suffisent chez eux pour l'analyse de l'ensemble de la gamme de produits.

Voici mes questions :

1° Que pensez-vous en tant que ministre de la possibilité de faire agréer par le ministère du bien-être animal le laboratoire de la National Horse Racing Authority of Southern Africa à Johannesburg (Afrique du Sud ) comme laboratoire de détection de produits dopants dans les échantillons provenant des contrôle anti-dopage et des contre-expertises dans le milieu colombophile belge ?

2) Pour quelle date peut-on attendre un tel agrément ?

3) En cas de refus de l'agrément, quelles options le ministre propose-t-elle à la RFCB ?