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Question écrite n° 5-10351

de Johan Verstreken (CD&V) du 12 novembre 2013

au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes

La politique de la Société nationale des chemins de fer belges en matière de transport de bicyclettes

Société nationale des chemins de fer belges
véhicule à deux roues
facilités pour handicapés

Chronologie

12/11/2013Envoi question
28/11/2013Réponse

Requalification de : demande d'explications 5-4003

Question n° 5-10351 du 12 novembre 2013 : (Question posée en néerlandais)

La semaine de la mobilité est à nouveau derrière nous. Différents experts nous ont livré leur intéressante vision de l'avenir de la mobilité.

L'essentiel de cette vision est chaque fois que l'utilisation de l'automobile doit être découragée et que nous devons tous recourir davantage aux transports en commun et au vélo. Les transports publics ont à cet égard un rôle capital à jouer. Nos transports publics constituent en ce sens un maillon des transports de demain.

Pour que nous soyons moins nombreux dans les embouteillages et pour que les campagnes de sensibilisation incitant à laisser plus souvent la voiture à la maison soient couronnées de succès, il faut adapter les transports en commun aux besoins de déplacements « nouveaux » ou modifiés. Il faut en outre que l'offre, la flexibilité, de même que le confort et la ponctualité de la SNCB ou des Tec soient améliorés.

De plus en plus de voyageurs font usage d'un vélo pliable ; nous pouvons bien sûr nous en réjouir. La politique de la SNCB n'est cependant pas encore très attentive aux voyageurs qui utilisent des vélos (pliables). La presse fait d'ailleurs souvent mention du manque d'emplacements pour vélos aux abords des gares.

Fin mai, je demandais si la SNCB pouvait rendre ses voitures plus accessibles aux personnes handicapées, plus spécialement aux personnes se déplaçant en chaise roulante ou en scooter électrique. Je faisais référence à cet égard à des voitures adaptées et accessibles, équipées de sièges rabattables. Au Danemark, le pays du vélo par excellence, les trains sont composés de plusieurs voitures équipées d'emplacements pour vélos ; ceux-ci sont aménagés adroitement pour permettre au voyageur de s'asseoir à côté de son vélo. Ce service est en outre gratuit ; chez nous, celui qui souhaite embarquer sa bicyclette à bord du train paiera 5 euros par trajet ; jusqu'à présent, les vélos pliables peuvent encore être transportés gratuitement.

Je souhaiterais poser les questions suivantes.

1) De quelle manière la SNCB s'efforce-t-elle d'assurer une meilleure adéquation entre son offre et celle des autres moyens de transport ?

2) Le ministre fera-t-il le nécessaire pour que la politique de la SNCB soit plus attentive aux personnes qui voyagent avec leur bicyclette ?

a) Comment le ministre conçoit-il cela ?

b) Le prix d'une « carte vélo » peut-il être réexaminé ?

3) Au moment de l'achat de nouvelles rames de trains ou de la rénovation, la SNCB envisage-t-elle de rendre un plus grand nombre de voitures accessibles aux vélos et aux poussettes mais aussi aux personnes handicapées ?

a) Dans l'affirmative, qu'est-ce qui l'en empêche aujourd'hui ?

b) Dans la négative, le ministre prendra-t-il une nouvelle initiative ?

4) La SNCB tiendra-t-elle compte de l'usage de plus en plus répandu des vélos pliables ?

a) Le voyageur pourra-t-il ranger facilement son vélo pliable dans ces voitures nouvelles ou rénovées ?

Réponse reçue le 28 novembre 2013 :

La Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) m'informe qu'elle mène actuellement une politique très claire en matière de transport de vélos à bord des trains.

La SNCB accorde une grande importance à une bonne multimodalité et prend donc ce point au sérieux. Pour ses équipement neufs/modernisés, elle opte toujours pour des véhicules à usage multiple.

Le matériel roulant actuel nécessite cependant des restrictions strictes en matière de transport de vélos/tandems « normaux ». Le fait est que chaque train ne prévoit qu'un nombre limité de places pour vélos/tandems. Le transport de ces vélos exige également toujours une intervention supplémentaire de l’accompagnateur de train.

En outre, je tiens à souligner que le rail livre des efforts considérables pour promouvoir la mobilité en réseau et dans ce cadre, l’intermodalité entre le train et les vélos partagés, entre autres, par des dispositifs pour vélos, les Blue bike, etc.

La SNCB promeut également le transport des vélos pliants. Il est gratuit parce que le vélo pliant peut être emporté par le voyageur lui-même intervention supplémentaire du personnel de vente ou d’accompagnement. En outre, le vélo pliant peut être placé entre/en-dessous des sièges dans le train, pour qu’il ne dérange pas les autres voyageurs. C’est particulièrement important pendant les heures de pointe, pour ne pas occuper les places assises des autres voyageurs.

Il ne se pose actuellement pas de problèmes opérationnels de transport des vélos pliants.

La SNCB indique que le chargement et le déchargement des vélos normaux demande du temps précieux et qu'une augmentation des vélos dans le train a donc un impact potentiel sur la ponctualité des trains.