Cancer du col de l'utérus - Papillomavirus humain - Prévention - Frottis - Vue d'ensemble - Test à domicile
cancer
maladie infectieuse
statistique de la santé
répartition par âge
examen médical
4/11/2013 | Envoi question |
5/12/2013 | Réponse |
Les Pays-Bas s'engagent encore plus dans la prévention du cancer du col de l'utérus en proposant un test de l'infection par le papillomavirus humain (HPV) à réaliser à domicile. Le HPV peut infecter la peau et les muqueuses; l'infection par environ quinze types de ce virus a comme complication rare de pouvoir déclencher un cancer du col de l'utérus. Actuellement 77 pour cent des personnes membre du groupe cible font un frottis tous les cinq ans, mais la plupart des cas de cancer du col de l'utérus sont constatés chez des femmes qui ne font effectuer un frottis que rarement ou jamais. Pour améliorer la prévention, les Pays-Bas introduisent le test à domicile. Ce test est toutefois aussi une solution pour les femmes qui ont été victimes d'abus sexuels. Pour elles, il est en effet souvent difficile de se rendre chez un médecin pour un examen gynécologique.
En Belgique, on conseille aux femmes à partir de 25 ans qui sont ou ont été sexuellement actives de faire faire un frottis tous les trois ans. Pour les femmes âgées de 50 à 65 ans il suffit de faire ce frottis tous les cinq ans, à condition qu'elles aient fait faire régulièrement un frottis précédemment.
J'ai quelques questions à poser à ce sujet.
J'aimerais des données chiffrées par groupe cible : femmes entre 25 et 50 ans et femmes entre 50 et 65 ans.
1) Combien de femmes suivent-elles les directives et font-elles faire un frottis du col tous les trois ou cinq ans ? Pouvez-vous expliquer à l'aide de chiffres ?
2) Combien de femmes se font-elles rarement ou jamais contrôler ? Ce nombre est-il préoccupant ?
3) Comment évoluent ces chiffres ? Pouvez-vous expliquer ?
4) Combien de femmes ont-elles été contaminées par le HPV durant ces cinq dernières années ? Merci de donner ces chiffres par année.
5) Chez combien de femmes un cancer du col de l'utérus a-t-il été diagnostiqué durant ces cinq dernières année ? Merci de donner ces chiffres par année.
6) La ministre estime-t-elle utile d'introduire le test à domicile en Belgique ? Pourquoi ? Peut-elle expliquer sa position ?
1. En Belgique, le frottis est recommandé une fois tous les 3 ans chez les femmes âgées de 25 à 64 ans. Nous pouvons par conséquent vous fournir des informations un peu plus détaillées sur le dépistage réalisé avec un intervalle de 3 ans que sur celui effectué avec un intervalle de 5 ans.
Deux rapports de l’Institut Scientifique de Santé Publique (ISP) nous livrent des données précises sur le recours aux frottis en Belgique au cours des périodes 1996-2000 et 2002-2006 :
Arbyn M, Simoens C, Van Oyen H, Foidart J-M, Goffin F, Simon P, Fabri V. Analysis of 13 million individual patient records pertaining to Pap smears, colposcopies, biopsies and surgery on the uterine cervix (Belgium, 1996-2000). Prev Med 2009; 48: 438-43.
Arbyn, M., Simoens, C., and Fabri, V. Analysis of individual health insurance data pertaining to pap smears, colposcopies, biopsies and surgery on the uterine cervix (Belgium, 2002-2006). IPH/EPI-REPORTS 2010-021, 1-114. 2011. Brussels, Scientific Institute of Public Health. https://www.wiv-isp.be/pdf/report_uterine_cervix.pdf
Une analyse plus récente est en cours.
Entre 2004 et 2006, plus de 3,2 millions de frottis ont été réalisés auprès du groupe d’environ 2,8 millions de femmes âgées de 25 à 64 ans, portant la couverture de dépistage à 61 % (Wall. : 63 %, Bxl. : 62 % et Fl. : 60 %). La couverture variait en fonction de l’âge des patientes. Chez les femmes âgées de 25 à 49 %, la couverture moyenne était ainsi 15,6 % plus élevée que chez celles âgées de 50 à 64 ans. Le contraste le plus marqué a été observé en Flandre (17,7 %) et le plus faible à Bruxelles (11,2 %). Le dépistage était significativement moins fréquent chez les femmes appartenant aux classes socio-économiques les plus défavorisées et bénéficiant d’un remboursement majoré pour les soins de santé (couverture de 40 % auprès des 25-64 ans) que chez les femmes ne recevant pas ce remboursement majoré (64 %).
On constate également un dépistage excessif : les femmes ayant fait l’objet d’un dépistage se sont en moyenne soumises à 1,88 frottis (Wall. : 1,88, Bxl. : 1,95 et Fl. : 1,88).
Voir tableau 1en annexe.
Le tableau 2 présente les mêmes statistiques sur une période de 5 ans (2002-2006) à l’échelle de toute la Belgique.
On observe que 71 % des femmes du groupe cible (soit âgées de 25 à 64 ans) se sont au moins soumises à un frottis en 5 ans (ce chiffre s’élève à 76 % chez les femmes de moins de 50 ans, contre 61 % chez celles âgées de 50 ans et plus).
2. Malgré un nombre de frottis réalisés suffisant pour couvrir toute la population cible, on peut constater que la couverture de dépistage sur 3 ans atteint 61 % à peine. Cela signifie que 39 % des femmes âgées de 25 à 64 ans ne se font pas dépister assez souvent. Et elles sont même encore 29 % à ne pas s’être soumises à un seul frottis en 5 ans. Le sous-dépistage est particulièrement marqué chez les femmes plus âgées et dans les groupes socio-économiques défavorisés.
3. On remarque une légère hausse de la couverture de dépistage sur une période d’environ 10 ans (avec une augmentation moyenne de 0,58 % par an). Curieusement, les progrès constatés à l’échelle locale ne sont pas liés aux actions organisées (invitations envoyées par les provinces flamandes). La couverture de dépistage est légèrement plus haute en Wallonie où aucune campagne organisée n’a été menée au cours de la période évaluée. L’efficacité des invitations écrites n’est donc pas établie de manière évidente.
En 2009, le remboursement des frottis de dépistage a été limité à une fois tous les deux ans et un numéro de nomenclature spécifique a été créé pour le suivi cytologique faisant suite à un frottis anormal ou au traitement d’une lésion précancéreuse. Cette mesure a réduit le nombre de frottis interprétés annuellement de 41 % en 2010 par rapport à 2008. On ne connaît en revanche pas encore les répercussions de la mesure sur la couverture de dépistage et le dépistage excessif (des analyses sont en cours).
4. Le tableau 3 présente la prévalence des types d’infection à papillomavirus humain à haut risque (hrHPV) chez les femmes qui ont participé au dépistage et dont le frottis a été interprété dans un laboratoire prenant part à l’étude SEHIB (Surveillance of Effects of Human papillomavirus Immunisation in Belgium, 20010-12). Au total, 13,6 % des femmes examinées étaient contaminées par un type à haut risque. Ce pourcentage augmente parallèlement au degré d’anomalie cytologique (voir tableau 3). La prévalence est élevée chez les adolescents et les jeunes adultes, puis diminue progressivement avec l’âge, à l’exception d’un pic observé chez les femmes âgées de 50 à 54 ans (tableau 4).
5. Pour ce qui est de l’incidence du cancer, la Fondation Registre du Cancer a enregistré les chiffres qui sont fournis dans le tableau 5.
6. L’unité d’épidémiologie du cancer du WIV-ISP a mené deux nouvelles méta-analyses entre-temps.
La première portait sur l’augmentation de la couverture de dépistage grâce à l’envoi d’un kit d’autoprélèvement. La plupart des études ont montré que cette méthode encourageait davantage de femmes qui ne prenaient initialement pas part au dépistage à participer que le recours à la lettre de rappel classique. Les résultats sont toutefois de portée locale et ne peuvent pas directement être traduits au contexte national. Il convient de lancer plusieurs études en Belgique avant d’envisager la mise en œuvre de l’autoprélèvement.
La seconde méta-analyse visait à étudier la précision diagnostique des tests HPV sur des autoprélèvements. Elle a clairement mis en avant que seuls certains tests HPV étaient suffisamment sensibles et spécifiques pour ce type de prélèvements.
Il importe de réfléchir très attentivement au choix du test HPV, ainsi qu’à toutes les étapes de l’organisation logistique, telles que le transport, le prélèvement, l’envoi au laboratoire, l’exécution des tests, la communication des résultats et la convocation des femmes présentant un test positif, avant d’introduire tout système d’autoprélèvement. Dans ce cadre, il y a également lieu d’organiser une étude pilote selon un plan rigoureux.
Avant de prendre des décisions en matière d’autoprélèvement, il convient de s’assurer que le moment est bien venu de remplacer le dépistage cytologique actuel par un dépistage virologique en Belgique. Aujourd’hui, des preuves de haute qualité semblent montrer que le dépistage virologique est plus efficace que le dépistage cytologique pour réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus.
Periode/Période 2004-2006 |
|
|
|
|
|
||
Regio/Région |
Leeftijd/âge |
Aantal vrouwen/ nombre de femmes |
Aantal geïnterpreteerde uitstrijkjes/ nombre de frottis interprétés |
Aantal vrouwen met minstens 1 uitstrijkje/ nombre de femmes ayant fait l’objet d’au moins 1 frottis |
3 jaar coverage/ couverture sur 3 ans |
Ratio aantal uitstrijkjes / aantal gescreende vrouwen Rapport nombre de frottis/ nombre de femmes dépistées |
|
Vlaanderen/ Flandre |
25-29 |
182,262 |
222,293 |
125,998 |
69.1% |
1.76 |
|
|
30-34 |
198,161 |
248,660 |
136,976 |
69.1% |
1.82 |
|
|
35-39 |
223,036 |
274,584 |
148,987 |
66.8% |
1.84 |
|
|
40-44 |
238,790 |
284,919 |
154,708 |
64.8% |
1.84 |
|
|
45-49 |
225,042 |
255,882 |
137,564 |
61.1% |
1.86 |
|
|
25-49 |
1,067,291 |
1,286,338 |
704,233 |
66.0% |
1.83 |
|
|
50-54 |
202,432 |
211,279 |
111,871 |
55.3% |
1.89 |
|
|
55-59 |
190,117 |
165,403 |
88,674 |
46.6% |
1.87 |
|
|
60-64 |
154,445 |
115,763 |
63,607 |
41.2% |
1.82 |
|
|
50-64 |
546,994 |
492,445 |
264,152 |
48.3% |
1.86 |
|
|
25-64 |
1,614,285 |
1,778,783 |
968,385 |
60.0% |
1.84 |
|
Brussel/ Bruxelles |
25-29 |
44,460 |
53,603 |
29,099 |
65.4% |
1.84 |
|
|
30-34 |
42,748 |
56,762 |
29,372 |
68.7% |
1.93 |
|
|
35-39 |
38,292 |
49,144 |
25,221 |
65.9% |
1.95 |
|
|
40-44 |
35,327 |
43,548 |
22,290 |
63.1% |
1.95 |
|
|
45-49 |
32,827 |
39,626 |
20,245 |
61.7% |
1.96 |
|
|
25-49 |
193,654 |
242,683 |
126,227 |
65.2% |
1.92 |
|
|
50-54 |
30,319 |
36,109 |
18,006 |
59.4% |
2.01 |
|
|
55-59 |
28,008 |
29,559 |
14,614 |
52.2% |
2.02 |
|
|
60-64 |
22,071 |
21,799 |
10,807 |
49.0% |
2.02 |
|
|
50-64 |
80,398 |
87,467 |
43,427 |
54.0% |
2.01 |
|
|
25-64 |
274,052 |
330,150 |
169,654 |
61.9% |
1.95 |
|
Wallonië/ Wallonie |
25-29 |
100,515 |
139,373 |
73,039 |
72.7% |
1.91 |
|
|
30-34 |
114,537 |
153,925 |
80,895 |
70.6% |
1.90 |
|
|
35-39 |
121,414 |
156,906 |
82,849 |
68.2% |
1.89 |
|
|
40-44 |
128,635 |
158,926 |
83,890 |
65.2% |
1.89 |
|
|
45-49 |
125,529 |
153,400 |
79,803 |
63.6% |
1.92 |
|
|
25-49 |
590,630 |
762,530 |
400,476 |
67.8% |
1.90 |
|
|
50-54 |
117,822 |
137,814 |
70,356 |
59.7% |
1.96 |
|
|
55-59 |
110,959 |
117,195 |
59,385 |
53.5% |
1.97 |
|
|
60-64 |
77,771 |
73,512 |
37,787 |
48.6% |
1.95 |
|
|
50-64 |
306,552 |
328,521 |
167,528 |
54.6% |
1.96 |
|
|
25-64 |
897,182 |
1,091,051 |
568,004 |
63.3% |
1.92 |
|
België/ Belgique |
25-29 |
327,237 |
415,269 |
228,136 |
69.7% |
1.82 |
|
|
30-34 |
355,446 |
459,347 |
247,243 |
69.6% |
1.86 |
|
|
35-39 |
382,742 |
480,634 |
257,057 |
67.2% |
1.87 |
|
|
40-44 |
402,752 |
487,393 |
260,888 |
64.8% |
1.87 |
|
|
45-49 |
383,398 |
448,908 |
237,612 |
62.0% |
1.89 |
|
|
25-49 |
1,851,575 |
2,291,551 |
1,230,936 |
66.5% |
1.86 |
|
|
50-54 |
350,573 |
385,202 |
200,233 |
57.1% |
1.92 |
|
|
55-59 |
329,084 |
312,157 |
162,673 |
49.4% |
1.92 |
|
|
60-64 |
254,287 |
211,074 |
112,201 |
44.1% |
1.88 |
|
|
50-64 |
933,944 |
908,433 |
475,107 |
50.9% |
1.91 |
|
|
25-64 |
2,785,519 |
3,199,984 |
1,706,043 |
61.2% |
1.88 |
Tableau 2. Nombre de femmes dans la population, nombre de frottis interprétés et nombre de femmes pour lesquelles au moins un frottis a été interprété sur une période de 5 ans, couverture de dépistage et rapport entre le nombre de frottis réalisés et le nombre de femmes dépistées (en Belgique, 2002-2006, par groupe d’âge).
Periode/période 2002-2006 |
|
|
|
|
|
|
Regio/région |
Leeftijd/âge |
Aantal vrouwen/ nombre de femmes |
Aantal geïnterpreteerde uitstrijkjes/ nombre de frottis interprétés |
Aantal vrouwen met minstens 1 uitstrijkje/ nombre de femmes ayant fait l’objet d’au moins 1 frottis |
5 jaar coverage/ couverture sur 5 ans |
Ratio aantal uitstrijkjes / aantal gescreende vrouwen Rapport nombre de frottis/ nombre de femmes dépistées |
België/Belgique |
25 |
326742 |
659033 |
259333 |
79.4% |
2.54 |
|
30 |
359792 |
763080 |
284956 |
79.2% |
2.68 |
|
35 |
388372 |
804891 |
296941 |
76.5% |
2.71 |
|
40 |
399576 |
814553 |
299839 |
75.0% |
2.72 |
|
45 |
377328 |
750257 |
273747 |
72.5% |
2.74 |
|
25-49 |
1,851,810 |
3,791,814 |
1,414,816 |
76.4% |
2.68 |
|
50 |
347612 |
656206 |
233956 |
67.3% |
2.80 |
|
55 |
316748 |
540494 |
190859 |
60.3% |
2.83 |
|
60 |
254615 |
368093 |
134975 |
53.0% |
2.73 |
|
50-64 |
918,975 |
1,564,793 |
559,790 |
60.9% |
2.80 |
|
25-64 |
2,770,785 |
5,356,607 |
1,974,606 |
71.3% |
2.71 |
Tableau 3. Prévalence des infections à HPV chez les femmes ayant participé à un dépistage, par résultat cytologique (Source : SEHIB, EUROGIN 2013).
Types |
NILM |
ASC-US |
ASC-H |
LSIL |
HSIL |
Totaal/total |
N |
3,696 |
263 |
39 |
155 |
31 |
4,184 |
hrHPV |
10.1 |
22.4 |
46.2 |
60.0 |
87.1 |
13.6 |
HPV 16 |
2.8 |
8.0 |
20.5 |
23.9 |
61.3 |
4.5 |
HPV 18 |
0.7 |
0.8 |
2.6 |
5.2 |
16.1 |
1.0 |
HPV 31 |
2.0 |
3.4 |
10.3 |
9.1 |
16.1 |
2.5 |
HPV 33 |
0.4 |
0.4 |
2.6 |
3.9 |
6.5 |
0.6 |
HPV 35 |
0.5 |
0.0 |
0.0 |
2.6 |
6.5 |
0.6 |
HPV 39 |
1.0 |
2.3 |
5.1 |
7.8 |
0.0 |
1.3 |
HPV 45 |
0.4 |
0.0 |
0.0 |
0.7 |
0.0 |
0.3 |
HPV 51 |
1.0 |
5.3 |
5.1 |
11.6 |
12.9 |
1.8 |
HPV 52 |
1.2 |
3.8 |
5.1 |
12.3 |
3.2 |
1.8 |
HPV 56 |
1.1 |
3.8 |
5.1 |
9.7 |
6.5 |
1.7 |
HPV 58 |
0.8 |
3.0 |
2.6 |
4.5 |
6.7 |
1.2 |
HPV 59 |
1.1 |
3.4 |
15.4 |
4.5 |
9.7 |
1.5 |
HPV 68 |
0.1 |
0.4 |
0.0 |
0.7 |
0.0 |
0.2 |
Tableau 4. Prévalence des types de HPV à haut risque par catégorie d’âge de 5 ans (Source : SEHIB, EUROGIN 2013)
Leeftijd/âge |
Prevalentie/prévalence |
[95% CI/IC] |
||
15 |
- |
19 |
19.2 |
[12.8,27.9] |
20 |
- |
24 |
19.2 |
[16.4,22.3] |
25 |
- |
29 |
18.8 |
[16.5,21.3] |
30 |
- |
34 |
14.5 |
[11.6,18.0] |
35 |
- |
39 |
12.4 |
[9.4,16.1] |
40 |
- |
44 |
10.7 |
[8.0,14.2] |
45 |
- |
49 |
6.0 |
[3.9,9.0] |
50 |
- |
54 |
10.5 |
[7.7,14.1] |
55 |
- |
59 |
5.8 |
[3.6,9.2] |
60 |
- |
65 |
4.5 |
[2.4,8.1] |
Tableau 5 : Cancer du col de l’utérus : nombre de nouveaux diagnostics, incidence brute et incidence standardisée pour l’âge, Belgique, 2007-2011
Invasief/ invasif (ICD10: C53) |
N |
CR |
ESR |
WSR |
CRi |
2007 |
694 |
12.8 |
11.5 |
9.2 |
0.90 |
2008 |
633 |
11.6 |
10.2 |
8.0 |
0.79 |
2009 |
598 |
10.9 |
9.7 |
7.6 |
0.76 |
2010 |
601 |
10.9 |
9.5 |
7.6 |
0.73 |
2011 |
623 |
11.2 |
9.7 |
7.6 |
0.74 |
In situ (ICD10: D06) |
N |
CR |
ESR |
WSR |
CRi |
2007 |
1964 |
36.4 |
37.8 |
34.8 |
2.71 |
2008 |
2163 |
39.7 |
41.6 |
38.8 |
2.98 |
2009 |
2240 |
40.8 |
42.9 |
39.7 |
3.05 |
2010 |
2407 |
43.5 |
45.8 |
42.5 |
3.27 |
2011 |
2926 |
52.4 |
55.5 |
51.7 |
3.94 |
CR : crude rate ou incidence brute (n/100.000 personnes-années)
ESR et WSR : incidence standardisée pour l’âge en utilisant respectivement la population standard européenne et mondiale (n/100.000 personnes-années)
CRi : Risque cumulatif pour les 0-74 ans (en %)
CR: crude rate of bruto-incidentie (n/100.000 persoonsjaren)
ESR en WSR: voor leeftijd gestandaardiseerde incidentie gebruik makend van Europese en Wereld standaardpopulatie (n/100.000 persoonsjaren)
CRi: Cumulatief Risico voor 0-74 jaar (%)