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Question écrite n° 5-10026

de Nele Lijnen (Open Vld) du 4 octobre 2013

au secrétaire d'État à l'Environnement, à l'Énergie et à la Mobilité, adjoint à la ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances, et secrétaire d'État aux Réformes institutionnelles, adjoint au premier ministre

Criminalité informatique - Appareils mobiles - Sécurisation - Tableau général

criminalité informatique
téléphone mobile
protection des données
virus informatique
communication mobile

Chronologie

4/10/2013Envoi question
18/12/2013Rappel
30/1/2014Rappel
5/3/2014Requalification
8/4/2014Réponse

Aussi posée à : question écrite 5-10013
Aussi posée à : question écrite 5-10014
Aussi posée à : question écrite 5-10015
Aussi posée à : question écrite 5-10016
Aussi posée à : question écrite 5-10017
Aussi posée à : question écrite 5-10018
Aussi posée à : question écrite 5-10019
Aussi posée à : question écrite 5-10020
Aussi posée à : question écrite 5-10021
Aussi posée à : question écrite 5-10022
Aussi posée à : question écrite 5-10023
Aussi posée à : question écrite 5-10024
Aussi posée à : question écrite 5-10025
Aussi posée à : question écrite 5-10027
Aussi posée à : question écrite 5-10028
Aussi posée à : question écrite 5-10029
Aussi posée à : question écrite 5-10030
Aussi posée à : question écrite 5-10031
Requalifiée en : demande d'explications 5-4866

Question n° 5-10026 du 4 octobre 2013 : (Question posée en néerlandais)

Depuis ces dernières années, la criminalité informatique progresse dans le monde entier. Les ordinateurs en ont été les premières victimes mais plusieurs experts remarquent que les criminels informatiques déplacent leur activité vers les appareils mobiles (téléphones cellulaires, tablettes,…). Il ressort ainsi du Rapport Norton 2013, un rapport de référence sur la sécurité informatique, que quelque 48 pour cent des utilisateurs de smartphones et de tablettes ne prennent aucune mesure en vue d'assurer la protection de leur appareil mobile. C'est pourtant à conseiller parce que les hackers peuvent y trouver accès à toutes sortes de données personnelles et professionnelles

J'aimerais poser les questions suivantes :

1) A-t-on déjà constaté durant ces trois dernières années des infections de smartphones ou de tablettes par un virus, un maliciel, un logiciel espion, etc. ? Pouvez-vous communiquer le nombre de ces constats ?

2) Avez-vous une idée du nombre de membres du personnel qui ont accès via leur smartphone ou leur tablette à des données professionnelles (par exemple sur le nuage informatique) ? Pouvez-vous communiquer ce nombre ?

3) Si ce n'est pas le cas : estimez-vous nécessaire de mieux cartographier l'usage de smartphones et de tablettes par votre personnel, puisque ces appareils mobiles peuvent donner à des cybercriminels l'accès à des données professionnelles ? Pouvez-vous expliquer votre choix ?

4) Surveille-t-on la connexion des tablettes et des smartphones au système informatique du travail ? Pourquoi le fait-on ou ne le fait-on pas ?

5) Si vos services reçoivent de l'information sur la sécurité informatique et sur les dangers, accorde-t-on aussi de l'attention à la sécurité des appareils mobiles, comme les tablettes et les smartphones ? Si oui, de quelle façon ? Si non, ne pensez-vous pas que cela soit nécessaire ?

6) Connaissez-vous le nombre de membres du personnel qui ont reçu une tablette ou un smartphone de leur employeur ? Pouvez-vous communiquer ces chiffres ?

7) Vos informaticiens sont-ils suffisamment au courant de cette tendance ? Si non, ne pensez-vous pas que ce soit nécessaire ? Si oui, de quelle manière y réagissent-ils ?

Réponse reçue le 8 avril 2014 :

Pour ce qui concerne le Service public fédéral (SPF) Santé Publique et Environnement :

1) Aucune panne, aucun dysfonctionnement liés à une possible cyber-attaque via mobile n'ont jamais été constatés ni signalés, ni par les administrateurs de systèmes ni par les utilisateurs.

2) Les polices de sécurité actuelles ne permettent pas l’accès à des données professionnelles dans des systèmes ‘cloud’ non autorisés. L’accès aux systèmes internes est réalisé pour 207 comptes de messagerie différents.

3) Depuis 2011, le service ActiveSync d’Exchange est activé et utilisable par tout agent possédant un terminal mobile (smartphone ou tablette) pour se connecter à sa messagerie électronique professionnelle.

4) Un accès limité est prévu via Wi-Fi et SSLVPN pour les tablettes et smartphones. Le Wi-Fi permet la synchronisation d'e-mails et SSLVPN permet d'accéder au site intranet et aux disques partagés. Tous les appareils mobiles et externes obtiennent l'accès au niveau limité à condition de respecter un certain nombre (restreint) de règles de sécurité et pour autant que leur système d'exploitation soit supporté par le SPF. Les appareils sont isolés par un pare-feu du reste du réseau interne. L'intention est, à l'avenir, d'augmenter fortement à la fois le niveau de sécurité et les services offerts par l'utilisation de Netwerk Access Control (NAC) et de Mobile Device Management (MDM).

5) Nos services techniques pratiquent la veille technologique, et sont sensibilisés aux risques liés aux nouvelles technologies. Différentes sources d’informations techniques à caractère sécuritaire sont suivies en permanence, et en cas d’alerte, les recommandations sont appliquées d’urgence.

6) Les profils de communication officiels de notre service logistique ont dénombré 184 agents ayant un profil doté de smartphone ou de tablette. 384 terminaux mobiles différents ont été connectés depuis 2011, dont 297 encore actifs en 2013, représentant en réalité environ 200 agents.

7) Le travail mobile est devenu une nécessité sociétale, en particulier pour les fonctions nécessitant une connexion permanente (top managers, communication, inspection, gestion des crises et gardes, …). En ce qui concerne le SPF, les risques sont en cours d’évaluation et des solutions techniques de contrôle à distance des appareils mobiles vont être évaluées prochainement.

Les techniciens des services de supports devront également être formés aux nouveaux produits et techniques afin d’assurer le niveau de qualité du service et la sécurité optimale des données embarquées dans les terminaux.

En ce qui concerne le SPF Mobilité :

1) Non.

2) Oui. Notre politique interne ne permet que l’utilisation d’appareils de type blackberry (gestion par ICT). Au total, il y en a 55 en utilisation.

3) Pas d'application.

4) Oui. Il est impossible d’établir une liaison sans l’intervention d’ICT (front office).

5) Oui. Pour les appareils autorisés par nos contrats de support.

6) Pour l’accès à notre réseau, seuls les appareils de type blackberry sont autorisés (gestion par ICT). Au total il y en a 55 en utilisation.

7) Oui, en évaluant les solutions commerciales et en assistant à des séminaires concernant les solutions de sécurisation en la matière.

Pour ce qui concerne le SPF Économie :

En ce qui concerne le SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, je renvoie l’honorable membre vers la réponse apportée par mon collègue, le vice-premier ministre et ministre de l'Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord, à la question n° 5-10016.