Criminalité organisée - Rapport de la commission italienne antimafia
criminalité organisée
lutte contre le crime
mafia
coopération policière (UE)
Italie
commerce des armes
trafic illicite
Interpol
Europol
7/4/2008 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/5/2008) |
18/7/2008 | Réponse |
Aussi posée à : question écrite 4-763
Selon un rapport de la commission parlementaire italienne antimafia, la Belgique est un pays de transit pour la ‘Ndrangheta, le mouvement de criminalité organisée de Calabre. Outre que la ‘Ndrangheta utilise la Belgique comme pays de transit pour la drogue, elle y a réalisé également du blanchiment d’argent, surtout en investissant dans l’immobilier. Notre pays, tout comme les Pays-Bas ou l’Allemagne sert aussi d’asile aux mafiosi italiens.
En octobre 2007, Pietro Grasso, l’adversaire de la mafia le plus important, affirmé dans Humo ‘il constate de manière récurrente que les groupes mafieux achètent leurs armes en Belgique. « Je ne connais pas la loi belge sur le commerce des armes, mais soit elle est inefficace, soit les contrôles ne sont pas effectués. Vraiment : vous avez un sérieux problèmes mais vous n’en avez même pas idée. » a-t-il prévenu.
J’aimerais que vous m’appreniez :
- Dans quelle mesure les services de police belges collaborent-ils actuellement avec les services italiens ?
- Avez-vous l’intention de corriger la politique de lutte contre la criminalité organisée à la lumière du rapport de la commission parlementaire italienne ?
- Où en est en Belgique la lutte contre le commerce (illégal) des armes ? Les services de police savent-ils vers quels pays sont exportées les armes de poing achetées en Belgique ?
L'honorable membre trouvera ci-dessous réponse à ses questions.
Ces questions relèvent de la compétence de mon collègue le ministre de la Justice (question écrite nº 4-763).