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Question écrite n° 4-7570

de Ann Somers (Open Vld) du 21 avril 2010

au ministre de la Défense

Défense - Plan de réforme - Fermeture du quartier Lieutenant Fredddy Limbosch à Diest - Cave et infrastructure récente

armée
base militaire

Chronologie

21/4/2010Envoi question (Fin du délai de réponse: 21/5/2010)
6/5/2010Fin de la législature

Question n° 4-7570 du 21 avril 2010 : (Question posée en néerlandais)

D'après la réponse du ministre à ma question orale n° 4-1174 (Annales n° 4-117 du 25 mars 2010, p. 22), la fermeture du quartier Lieutenant Freddy Limbosch à Diest, plus connu comme « la Citadelle », n'est pas exclusivement motivée par la vétusté de l'infrastructure. Les arguments portant sur l'état de l'infrastructure sont toutefois sujets à caution, d'autant plus que, selon d'aucuns, les informations sur lesquelles le ministre s'est basé sont incomplètes.

Par exemple, l'affirmation selon laquelle l'infrastructure de la Citadelle est essentiellement souterraine doit être nuancée. La Citadelle a en effet été construite dans une colline et se compose de deux niveaux : le niveau de base où est située la place d'honneur, et un niveau inférieur. Mais ce niveau inférieur ne peut être assimilé à une cave, car les locaux sont accessibles de l'extérieur et sont reliés par un fossé ou un couloir ouvert. En outre, on ne dit rien des blocs les plus récents, bien entretenus et qui s'avèrent répondre aux normes sévères mais correctes du ministre.

Je souhaiterais une réponse aux questions suivantes :

1. Est-il exact que tous les locaux du niveau en dessous du niveau de base où est située la place d'honneur sont accessibles de l'extérieur ?

2. A-t-on tenu compte de cet élément lors de l'évaluation de l'infrastructure, notamment du fait que la Citadelle est essentiellement souterraine ?

3. Quelle fraction de l'infrastructure peut-on vraiment considérer comme souterraine (c'est-à-dire inaccessible de l'extérieur) ?

4. L'état des blocs les plus récents de la Citadelle a-t-il été pris en compte dans l'évaluation finale ?

5. Les blocs les plus récents répondent-ils aux normes sévères mais correctes du ministre ?

6. Quelles imperfections ces nouveaux blocs présentent-ils ?

7. À combien s'élèvent les investissements nécessaires pour mettre ces nouveaux blocs en pleine conformité avec les normes ?