Consommation de cocaïne - Incidence des infarctus - Mesures
stupéfiant
toxicomanie
maladie cardio-vasculaire
7/4/2010 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 6/5/2010) |
6/5/2010 | Fin de la législature |
Aussi posée à : question écrite 4-7431
Requalification de : demande d'explications 4-1680
Des informations scientifiques récentes nous apprennent que certains infarctus (3,1 %) sont une conséquence directe de la consommation de cocaïne. Des médecins sur le terrain voient les infarctus augmenter de manière phénoménale chez les personnes dans la vingtaine et dans la trentaine, alors qu'un cœur jeune est normalement censé pouvoir battre encore pendant des années.
Des études ont montré que la cocaïne occasionnait des modifications dans les vaisseaux sanguins et le cœur, et que le dosage joue un rôle minime. Même en cas de consommation très limitée, les conséquences peuvent être désastreuses, par exemple, lorsque cette consommation est combinée avec l'alcool et le tabac. En Europe, douze millions d'habitants consomment de la cocaïne. En Belgique, lors d'un congrès organisé en mai 2008 sur la caractérisation chimique de la décharge dans les eaux usées et d'un congrès de la Politique scientifique fédérale, au mois d'octobre 2008, il est apparu qu'environ 1,88 tonne de cocaïne était consommée par an, généralement par des jeunes hautement qualifiés. Anvers occupe la triste première place, suivi par Genk et Charleroi.
1. La ministre se rend-elle compte des conséquences néfastes que la consommation de cocaïne peut avoir sur notre société ?
2. Une concertation interministérielle sera-t-elle menée sur le traitement et la prévention de l'usage de drogue, en général, et de cocaïne en particulier ?
3. Quelles mesures seront-elles prises pour éradiquer cette maladie, et d'abord, en Belgique ?