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Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) - Agressions dans les trains et les gares - Chiffres - Augmentation - Plan de sécurité de 2004 - Mise en oeuvre - Résultats
Société nationale des chemins de fer belges
transport de voyageurs
gare ferroviaire
violence
agression physique
| 5/3/2010 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/4/2010) |
| 1/4/2010 | Réponse |
Aussi posée à : question écrite 4-7078
Depuis de nombreuses années, les agressions dans les trains et dans les gares ne font qu'augmenter. Qu'il s'agisse d'agressions physiques ou verbales, de nombreux utilisateurs du chemin de fer se retrouvent confrontés à des conflits récurrents sur nos lignes, mais c'est également le quotidien des accompagnateurs de train.
Ces problèmes ne sont pas nouveaux. En effet, depuis 2002, nous sommes passés de 535 agressions verbales et physiques à 1 191 agressions en 2009, soit plus du double.
Les problèmes principaux sont ciblés sur quatre lignes : Bruxelles-Malines, Bruxelles-Nivelles, Bruxelles-Charleroi et la jonction Nord-Midi à Bruxelles.
Pour pallier cette situation, la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) avait mit sur pied en 2004 un plan de sécurité renforcé et il aurait du être terminé en 2009.
On parlait notamment de l'installation 1 500 nouvelles caméras, de mettre plus d'accompagnateurs de train sur les convois les plus longs, ou encore de renforcer la prévention par une présence visible d'agents de B-Security et de police.
C'est dans ce cadre que je souhaite vous poser les questions suivantes :
1. Tout d'abord, pouvez-vous nous confirmer les chiffres précités relatifs à l'augmentation du nombre d'agressions dans nos trains ?
2. Et où en sommes-nous aujourd'hui sur le plan de la sécurité dans les gares, et en particulier à la suite du plan prévu en 2004 ?
L’honorable membre trouvera ci-dessous réponse à ses questions.
1. Cette question trouve sa réponse dans le nombre de faits de violence enregistrés dans la banque de données nationale (BNG) pour des faits survenus dans le domaine ferroviaire en comparant le premier trimestre de 2008 avec le premier trimestre de 2009 : pour 2008, nous comptabilisons 1 096 cas, contre 1 056 pour 2009.
Sur base de ces données, je ne peux pas confirmer l’hypothèse que le phénomène de violence est en augmentation dans le domaine ferroviaire.
Le sentiment existe néanmoins auprès de la police fédérale des chemins de fer (SPC) que le nombre de cas de violence n’est pas en augmentation, mais que les faits deviennent en moyenne plus graves.
2. Pour ce qui concerne le plan de sécurité 2004 de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), je vous renvoie à mon collègue des Entreprises Publiques.
La police des chemins de fer continue à considérer la lutte contre le sentiment d’insécurité, la violence en particulier, comme une priorité.
En collaboration avec le groupe SNCB, et en particulier avec son service de sécurité «Corporate Security Service», de nombreuses actions sont menées pour augmenter la sécurité.
Si un fait de violence est porté à la connaissance de la SPC, ou si un tel fait est directement constaté par ses équipes, les moyens disponibles sont mis en œuvre pour arrêter les auteurs. Ainsi, pour l’année 2008, pas moins de 1 161 auteurs de délits (enregistrés dans la BNG) ont fait l’objet d’un procès-verbal de la SPC.
Au cours du premier semestre de 2009, 522 auteurs qui sont comptabilisés.