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Question écrite n° 4-6950

de Dirk Claes (CD&V) du 12 février 2010

au ministre pour l'Entreprise et la Simplification

Alcootests à effectuer soi-même - Manque de fiabilité - Campagne d'information - Autres mesures

sécurité routière
sensibilisation du public
alcoolisme

Chronologie

12/2/2010Envoi question (Fin du délai de réponse: 18/3/2010)
19/3/2010Réponse

Aussi posée à : question écrite 4-6951
Requalification de : demande d'explications 4-1452

Question n° 4-6950 du 12 février 2010 : (Question posée en néerlandais)

Ces derniers mois, on a encore rebattu les oreilles des consommateurs avec de la publicité pour des alcootests mis en vente dans des magasins à tous les coins de rue et sur internet, souvent pour une croûte de pain: certains tests ne coûtent qu'un euro. Divers journaux ont écrit que cet appareil est indispensable pour bien passer les fêtes de fin d'année.

L'appareil est censé indiquer la concentration d'alcool dans le sang et doit signaler si le maximum légal est dépassé.

Diverses études ont toutefois montré que ces alcootests sont tout sauf précis. Par le passé, l'Institut belge pour la sécurité routière (IBSR) a déjà contrôlé quelques testeurs et a confirmé la très mauvaise qualité de ces produits. Le ministre lui aussi a mené une enquête voici deux ans, qui a révélé la gravité du problème: un échantillon a montré que pas moins de huit appareils de mesure sur douze étaient techniquement défectueux.

Le consommateur s'imagine cependant que ces appareils de mesure ont été officiellement agréés et présume que le résultat de la mesure est correct. Dans bien des cas, il s'avère que l'appareil n'est pas bien étalonné et qu'il n'est pas question d'un résultat correct. Le risque est grand que bon nombre d'automobilistes prennent le volant avec une alcoolémie trop élevée. Ce phénomène mine toutes les actions BOB et autres campagnes de sensibilisation.

Je souhaiterais une réponse aux questions suivantes:

1. Êtes-vous au courant de la vente de ces testeurs à utiliser soi-même ?

2. Avez-vous récemment fait tester la qualité de ces produits ?

3. Avez-vous l'intention de prendre des mesures pour empêcher la vente d'appareils non fiables ? Prévoit-on une campagne visant à mettre en garde la population contre la mauvaise fiabilité de certains testeurs ?

4. Ces dernières années, a-t-on déjà effectivement retiré des alcootests du marché ?

5. Pensez-vous que la vogue de ces alcootests puisse constituer un danger pour la sécurité routière et anéantir les effets des actions BOB et des autres campagnes de sensibilisation ?

Réponse reçue le 19 mars 2010 :

Je renvoie l'honorable membre à la réponse de mon collègue M Etienne Schouppe, secrétaire d’État à la Mobilité.