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Question écrite n° 4-691

de Martine Taelman (Open Vld) du 3 avril 2008

au vice-premier ministre et ministre de la Justice et des Réformes institutionnelles

Criminalité informatique - Évolution - Protection

criminalité informatique
virus informatique
téléphone mobile
courrier électronique
Internet
police
publicité électronique non sollicitée
communication mobile

Chronologie

3/4/2008Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/5/2008)
17/7/2008Rappel
28/10/2008Réponse

Réintroduction de : question écrite 4-381
Aussi posée à : question écrite 4-613

Question n° 4-691 du 3 avril 2008 : (Question posée en néerlandais)

La criminalité informatique est depuis des années un problème mondial. Il s’avère que pas moins de 85% du nombre de courriels qui sont envoyés sont des spams. Le phishing est de plus en plus fréquent. Il permet d’obtenir illégalement des données personnelles en envoyant un courriel contenant un lien vers un site web qui semble officiel mais qui, en réalité, est faux. Le pharming se développe également. Il permet d’apporter de petits changements illégaux à une adresse de site web. Les virus, surtout les chevaux de Troie, se développent aussi de manière spectaculaire. Voici deux ans, on comptait un quart de million de virus et autres malware ; l’année dernière, les spécialistes informatiques on vu ce nombre doubler. En Belgique, un quart des utilisateurs informatiques ont déjà été confrontés à des virus. C’est devenu un véritable business de former un botnet par le biais d’un réseau d’ordinateurs infectés de malware pour envoyer massivement des spams et autres et pirater ainsi des ordinateurs dans le but de subtiliser des mots de passe et des données bancaires. Le pire est encore à venir : de plus en plus de transactions sont effectuées par GSM. Les spécialistes craignent qu’en plus des lecteurs MP-3, I-pods, lecteurs DVD et clés USB, cet appareil ne soit pas épargné par les infections de virus,

D’où mes questions :

1. En 2006, la Federal Computer Crime Unit (FCCU) de la police fédérale a enregistré 28.434 cas de criminalité par internet. Combien y en a-t-il eu en 2007 ? Le ministre dispose-t-il de données chiffrées ventilées par catégories de méfaits (phishing, spam, intrusion, men in the middle…) ?

2. Le préjudice a été estimé en 2006 à 625 millions d’euros. À combien s’est-il élevé en 2007 ? Peut-il également citer des chiffres à ce sujet ventilés par catégories d’attaques ?

3. Combien de procès-verbaux relatifs à la criminalité informatique ont-ils été établis en 2007 ? Combien de ces affaires ont-elles été effectivement poursuivies par le parquet ? Peut-il fournir ces données ventilées par arrondissement judiciaire ? Estime-t-il qu’il y a un important dark number de personnes qui ne signalent pas leur attaque ?

4. Dans combien de cas retrouve-t-on effectivement l’argent ? En effet, les cybercriminels envoient très rapidement l’argent perçu illégalement vers d’autres pays où la justice peut difficilement les atteindre.

5. Comment l’effectif du personnel du FCCU a-t-il évolué ces dernières années ? Des personnes supplémentaires ont-elles été engagées parce que les dangers ont augmenté ?

6. Estime-t-il qu’un organe central est nécessaire pour les menaces relatives à la criminalité informatique organisée, et ce pour protéger les réseaux TIC dans notre pays ?

7. Estime-t-il que certains PC ont besoin d’une protection supplémentaire de nos services publics, et ce parce que les botnets veulent faire du piratage ?

Réponse reçue le 28 octobre 2008 :

Je vous invite à vous référer à la réponse fournie à la question écrite n° 4-931.