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Question écrite n° 4-6318

de Cindy Franssen (CD&V) du 15 décembre 2009

à la vice-première ministre et ministre de l'Emploi et de l'Égalité des chances, chargée de la Politique de migration et d'asile

Plan fédéral de lutte contre la pauvreté - Proposition 34 - Organisation d'une formation sur le phénomène de la pauvreté pour les facilitateurs de l'Office national de l'emploi (Onem)

pauvreté
catégorie sociale défavorisée
politique sociale
aide à l'emploi
lutte contre le chômage
Office national de l'emploi
formation professionnelle

Chronologie

15/12/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 18/1/2010)
6/5/2010Fin de la législature

Question n° 4-6318 du 15 décembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

Le 4 juillet 2008, le Conseil des ministres a approuvé le Plan fédéral de lutte contre la pauvreté. Le gouvernement appliquait ainsi une disposition de l'accord de gouvernement fédéral dans laquelle il s'engageait à « mener un plan ambitieux de réduction de la pauvreté et d’augmentation du pouvoir d’achat, visant en priorité les plus vulnérables de notre société. » (Accord de gouvernement fédéral, p. 20). Certaines des cinquante-neuf mesures que propose le plan relèvent des compétences de la ministre.

Ces dernières années, le gouvernement a fait de nombreux efforts pour augmenter le taux de participation de la population au marché du travail. Par l'activation des chômeurs, il a encouragé l'accompagnement plus ferme des demandeurs d'emploi, mais il s'est aussi attaqué aux obstacles à l'entrée sur le marché du travail que sont les pièges de l'inactivité. Le chômage de longue durée est mieux suivi et les chômeurs sont plus activement accompagnés vers un nouveau travail ou des formations qui vont augmenter leurs chances de trouver un emploi.

Cette politique donne des résultats, mais certaines personnes restent cependant coincées dans le chômage de longue durée. À ce groupe, appartiennent bien des personnes pauvres qui, à cause de leurs conditions de vie particulières, se trouvent éloignées du marché du travail. Cela ne signifie pas que ces personnes ne peuvent pas être reconduites sur le marché du travail, mais cela demande une approche adaptée.

Pour une meilleure compréhension de l'environnement des pauvres et des obstacles à l'emploi qui y sont liés et pour rendre possibles des propositions de trajets d'accompagnement adaptés, il faut disposer d'une formation idoine pour ceux qui vont réaliser cet accompagnement.

En conséquence, dans le Plan, à propos de cette offre de pareilles formations, il est écrit :« La ministre de l’Emploi développera des formations à destination des facilitateurs de l’Office national de l'emploi (Onem) autour du phénomène de pauvreté. » (proposition n°34, page 39)

Voici quelques questions :

1. Des formations sur l'accompagnement des pauvres ont-elles été développées à l'intention des facilitateurs de l'Onem ? Depuis quand sont-elles ou ont-elles été organisées ? Si ces formations n'ont pas été organisées, quand le seront-elles ?

2. En quoi consistent précisément ces formations (forme, structure, contenu, durée) ?

3. Qui a collaboré au développement des programmes de formation ? Lors de ce développement, a-t-il été fait appel à des pauvres ou des experts en pauvreté ?

4. Par qui seront données les formations ? A-t-on prévu le recours à des pauvres ou des experts en pauvreté ?

5. Quel est le groupe cible de cette formation ? Les formations sont-elles exclusivement réservées aux facilitateurs de l'Onem ou sont-elles également proposées aux personnes concernées par la politique d'activation des chômeurs ?