Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 4-5552

de Joris Van Hauthem (Vlaams Belang) du 7 décembre 2009

au ministre des Pensions et des Grandes villes

Demandeurs d'asile - Initiatives locales d'accueil (ILA) - Répartition entre les régions - Taux d'occupation

demandeur d'asile
asile politique
migration illégale
ressortissant étranger
droit de séjour
équipement social
répartition géographique

Chronologie

7/12/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/1/2010)
23/3/2010Réponse

Réintroduction de : question écrite 4-3105
Réintroduite comme : question écrite 4-7486

Question n° 4-5552 du 7 décembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

Les chiffres que la ministre m'a communiqués en réponse à ma question écrite n° 4-1581 relative au nombre de places d'accueil pour les (prétendus) demandeurs d'asile dans les différentes ILA et leur taux d'occupation appellent quelques remarques.

1. Il s'avère que 265 des 308 communes flamandes (86%) disposent d'une ILA et de places d'accueil ; en Wallonie, seules 180 des 262 communes (68,7%) disposent d'une ILA et à Bruxelles ce n'est le cas que dans 4 des 19 communes (21%).

Comment explique-t-on ces différences et la ministre en tire-t-elle des conclusions pour la politique à mener ?

2. Les chiffres montrent que la Flandre dispose de 4 653 places d'accueil (65%), la Wallonie de 2 462 (34,25%) et Bruxelles de 71 (0,01%). Ces proportions ne correspondent nullement au poids démographique des différentes régions, vu qu'en 2008, la Flandre représentait 57,76% de la population totale, la Wallonie 32,41% et Bruxelles 9,83%.

Comment explique-t-elle ces différences et en tire-t-elle des conclusions pour la politique à mener ?

3. Il s'avère également que le taux d'occupation varie d'une région à l'autre. En Flandre il atteint 95%, en Wallonie 91% seulement et à Bruxelles 97%. Ainsi, la Flandre accueille effectivement dans des ILA 66% des (prétendus) demandeurs d'asiles, la Wallonie 33% seulement et Bruxelles toujours 0,01%.

Comment explique-t-elle ces différences et en tire-t-elle des conclusions pour la politique à mener, étant donné que l'attribution est effectuée par Fedasil ?

Réponse reçue le 23 mars 2010 :

En réponse à votre question, je vous signale que son contenu relève de la compétence exclusive de mon collègue, M. Philippe Courard, Secrétaire d’État à l’Intégration Sociale et à la Lutte contre la Pauvreté, qui a cette matière dans ses attributions.