Associations actives dans la protection des défenseurs des droits de l'homme - Protection - Associations soutenues par la Belgique - Recensement - Budget alloué
droits de l'homme
Amnesty International
mouvement pour les droits de l'homme
violence politique
droit de l'individu
crime contre les personnes
aide au développement
6/11/2009 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 10/12/2009) |
24/11/2009 | Réponse |
D’après de nombreux témoignages, la sécurité des défenseurs des droits humains dans les zones sensibles est toujours très incertaine. On ne compte plus les kidnappings, les attentats, les agressions, les menaces ou les harcèlements que subissent quotidiennement celles et ceux qui contribuent sur le terrain – souvent dangereux – à promouvoir et à défendre les droits humains et les libertés fondamentales.
Amnesty International et ProtectionLine ont répercuté encore récemment des mises en danger de défenseurs des droits humains, notamment en République démocratique du Congo (RDC), au Tchad, en Birmanie ou, encore plus près de chez nous, en Serbie.
Dans la réponse que vous donniez le 22 octobre 2009 à ma demande d’explication n°4-1099 sur la protection des défenseurs des droits humains (Annales n° 4-92, p. 49), vous affirmiez que « la Belgique soutient, via le service de la diplomatie préventive, différentes associations et organisations de protection des défenseurs des droits de l’homme, actives dans le monde entier ».
1.Pourriez-vous compléter cette réponse en recensant les associations et organisations actives dans la protection des défenseurs des droits de l’homme qui sont aidées par la Belgique ?
2.En outre, pourriez-vous m’indiquer la part budgétaire allouée à ces associations ?
1. Le service « diplomatie préventive » du Service public fédéral (SPF) Affaires étrangères a financé en 2009, trois organisations de protection des défenseurs des droits de l’homme :
a. « Frontline » (430 000 euros) pour la protection des défenseurs de droits de l’homme ;
b. « Protection International » (450 000 euros) pour le soutien et le développement de leur réseau de défenseurs des droits de l’homme ;
c. « Non violent peace force » (205 000 euros) pour leur action au Sri Lanka, notamment la mise sur pied d’un groupe de personnes formées au dialogue et à la négociation dans les communautés où un conflit menace d’éclater.
2. Le financement octroyé à ces organisations s’élève au total à 1 085 000 euros.