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Question écrite n° 4-4856

de Alain Destexhe (MR) du 4 novembre 2009

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Softénon - Victimes - Nombre - Soutien médical - Indemnisation - Excuses de l'État aux victimes

médicament
surveillance des médicaments
petite enfance
handicapé
aide aux victimes
maternité

Chronologie

4/11/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 4/12/2009)
25/11/2009Dossier clôturé

Requalification de : question orale 4-880
Réintroduite comme : question écrite 4-5316

Question n° 4-4856 du 4 novembre 2009 : (Question posée en français)

Cette année marque le cinquantième anniversaire de la vente de Softénon en Belgique, ce médicament à base de thalidomide commercialisé en même temps que l'Enterosediv et le Noctimid.

Les effets dramatiques de ce médicament sur la santé des nouveau-nés des femmes qui se l'ont administré lors de leur grossesse ne sont plus à démontrer. Aujourd'hui encore, des personnes souffrent des manques de lucidité et de précaution des pouvoirs publics de l'époque qui, contrairement aux États-Unis, ont autorisé la vente de ce médicament avant qu'il ait subi tout le processus de test.

En 1970, le gouvernement suédois aurait indemnisé les victimes de la thalidomide en leur versant 55 000 euros chacun. Depuis cette date, les victimes suédoises obtiennent deux fois par an des compensations de la firme qui a commercialisé ces produits.

Qu'en est-il en Belgique aujourd'hui ? Combien de victimes du Softénon sont encore en vie dans notre pays ? Quel soutien et suivi médical leurs sont apportés ? Pourriez-vous me dire dans quelle mesure l'État belge les a indemnisé ? Est-ce que des excuses ont déjà été présentés par l'État aux victimes (à l'époque des faits ou plus récemment) ?