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Question écrite n° 4-483

de Christophe Collignon (PS) du 12 mars 2008

au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles

Régie des Bâtiments - Site de la Gravière à Amay - Cession de terrains à la Région wallonne

Régie des Bâtiments
propriété publique
transmission de la propriété
Région wallonne

Chronologie

12/3/2008Envoi question (Fin du délai de réponse: 10/4/2008)
19/3/2008Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 4-528

Question n° 4-483 du 12 mars 2008 : (Question posée en français)

Je souhaiterais obtenir des informations de votre part sur l’évolution du dossier de cession à la Région wallonne de deux hectares de terrains en bordure du site de la Gravière appartenant à l’État fédéral permettant l’aménagement d’une rivière artificielle en vue de rendre franchissable le barrage d’Ampsin-Neuville par les poissons migrateurs.

Ce dossier me tient particulièrement à cœur puisqu’il démontre qu’on peut allier développement économique et conservation de la nature.

Sans la cession de ces terrains, le projet établi par le ministère wallon de l’Équipement et des Transports (MET) n’est plus viable. Or, il me revient que les négociations entre les administrations fédérales et régionales sont actuellement bloquées en raison de la surévaluation du prix du bien considéré comme « terrains à bâtir » par votre administration, ce que ne semble pas pouvoir accepter les représentants de la Région wallonne.

Je vous rappelle que, sans parler des bénéfices écologiques (possibilités pour les poissons migrateurs de franchir aisément le barrage, création d’une rivière artificielle et d’un nouveau plan d’eau qui seront de nouvelles niches écologiques tant pour les animaux aquatiques que pour les oiseaux) et touristiques (liens avec l’actuel lac de la Gravière pour le développement de balades « nature » par exemple), tout un projet industriel en mis en péril.

En effet, la création de cette rivière artificielle impliquera l’excavation d’importantes quantités de graviers qui seront valorisés dans le circuit industriel par une société spécialisée.

Je ne peux imaginer qu’on puisse laisser s’enliser un dossier si porteur pour l’économie locale d’un arrondissement qui en a bien besoin.

Une volonté de dialogue et de compromis entre les positions des uns et des autres devraient permettre de dégager une position intermédiaire acceptable par les deux parties qui débloquerait tout le projet. Ne parlons-nous pas de quelques milliers d’euros sur un projet qui en représente des millions ?

Pourriez-vous dès lors nous donner les initiatives concrètes que vous avez prises et, je n’en doute pas, allez prendre auprès de votre collègue Michel Daerden, ministre du Budget, des Finances et de l’Équipement de la Région wallonne, pour le faire aboutir ?