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Question écrite n° 4-4598

de Christine Defraigne (MR) du 30 septembre 2009

au ministre des Affaires étrangères

Nations unies - Commission de consolidation de la paix - Bilan d'activité - Architecture de la consolidation de la paix - Renforcement - Propositions de la Belgique - Fonctionnement, cohérence, synergies, méthodes et outils de travail - Améliorations

Conseil de sécurité ONU
maintien de la paix
commission ONU

Chronologie

30/9/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 29/10/2009)
25/11/2009Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 4-5405

Question n° 4-4598 du 30 septembre 2009 : (Question posée en français)

Créée, le 20 décembre 2005, simultanément par l'Assemblée générale des Nations unies (A/RES/60/180) et le Conseil de sécurité (résolution 1645), la Commission de consolidation de la paix vise à donner des avis consultatifs à ces deux instances, mais aussi au secrétaire-général et aux pays sur le point de sombrer dans un conflit. La création d'une telle Commission avait été décidée lors du Sommet mondial des chefs d'État, en septembre 2005 et elle débuta ses activités le 23 juin 2006.

Après trois années d'activité, je voudrais connaître le bilan que vous tirez des travaux de la Commission, de ses succès et des obstacles qu'elle a rencontrés.

Quel bilan faites-vous de ces années et de l'expérience qu'elle a acquise jusqu'ici en appuyant le Burundi, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau et la République centrafricaine ?

Quelles sont les propositions que la Belgique pourrait soutenir afin de renforcer l'architecture de la consolidation de la paix des Nations unies et modeler le caractère évolutif et la portée du rôle consultatif de la Commission ?

Peut-elle renforcer la cohérence et les synergies entre les différentes entités du système des Nations unies et les autres acteurs concernés par le rétablissement de la paix dans un pays ? A-t-elle l'autorité pour encourager un examen de l'efficacité de l'aide et des responsabilités mutuelles en mettant l'accent en particulier sur les difficultés de financement qui apparaissent à la fin d'un conflit ?

Faut-il revoir les arrangements définis dans les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité qui ont créé la Commission de la paix et dans quel sens ? Existe-t-il un mécanisme de révision de ses méthodes et outils de travail actuels, notamment pour proposer des approches plus novatrices et plus souples ?