Institut des vétérans - Institut national des invalides de guerre, anciens combattants et victimes de guerre - Processus "soins de santé" - Processus "cycle du personnel"
Institut national des invalides de guerre, anciens combattants et victimes de guerre
audit
dépense de santé
formation professionnelle
gestion
coût de la santé
4/3/2008 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 3/4/2008) |
19/3/2008 | Dossier clôturé |
Réintroduite comme : question écrite 4-702
La Cour des comptes a examiné le système de contrôle interne des processus « soins de santé » et « cycle du personnel » mis en place à l’Institut. L ‘audit du processus soins de santé a fait apparaître des faiblesses du
système qui appellent des mesures correctrices :
– absence de formations générales ou spécifiques du personnel ;
– absence d’enregistrement organisé des demandes de paiements entrantes ;
– absence d’explication, à l’intention des bénéficiaires, du calcul des montants remboursés ;
– absence de suivi du nombre et de la nature des plaintes ;
– absence de séparation de fonctions entre la personne qui introduit dans le système l’autorisation requise du médecin-conseil et celle qui calcule le remboursement ;
– manque d’exhaustivité des dossiers personnels des bénéficiaires, tant pour ce qui est de la justification du statut que de la tenue à jour de données actuelles ;
– remboursement de montants erronés dû au calcul manuel du montant à rembourser ;
– risque de double paiement de tickets modérateurs dû à l’insuffisance des informations concernant les bénéficiaires du maximum à facturer ;
– déduction effectuée par l’Institut de l’intervention de l’assurance individuelle, alors que l’article 4 de l’arrêté royal du 23 décembre 2002 ne permet pas à l’Institut de tenir compte de ces indemnisations ;
– non-respect de la délégation de compétences prescrites en matière d’approbation des dossiers de paiement individuels ;
– absence d’information en temps réel sur les dépenses soins de santé : information disponible uniquement sur une base mensuelle ;
– lenteur du traitement des paiements « reçus en retour » ;
– absence d’une analyse de risque pour déterminer les contrôles à effectuer par le service d’inspection ;
– absence de rapports au sujet des contrôles effectués par le service d’inspection ;
– absence d’un système de monitoring concernant la consommation de médicaments des ayants droit de l’Institut.
Parmi ces insuffisances, lesquelles ont-elles été corrigées entre-temps ? Quelles mesures le ministre a-t-il déjà prises pour remédier aux insuffisances persistantes ?