Question écrite n° 4-382

de Nele Jansegers (Vlaams Belang) du 20 février 2008

à la ministre de l'Economie, des Indépendants et de l'Agriculture

Établissements scientifiques fédéraux - Œuvres d’art données en prêt - Coûts de restauration

établissements scientifiques et culturels fédéraux
oeuvre d'art
protection du patrimoine
musée
patrimoine culturel

Chronologie

Question n° 4-382 du 20 février 2008 : (Question posée en néerlandais)

Sous la législature précédente, j’ai posé au prédécesseur de la ministre toute une série de questions au sujet d’œuvres d’art qui ont disparu des collections des établissements scientifiques fédéraux. Dans le prolongement de ces questions, j’aimerais savoir ce qui suit :

La ministre peut-elle m’indiquer, pour chacune des œuvres d’art qui ont été données en prêt et ont entre-temps été rendues à leur propriétaire légitime mais qui devaient être restaurées, quel fut le montant de ces restaurations et qui en a supporté le coût ?

Réponse reçue le 18 mars 2008 :

Les œuvres d'art mentionnées dans vos questions écrites (nº 3-1297 (Questions et Réponses nº 3-27, p. 1755), nº 3-2292 (Questions et Réponses nº 3-48, p. 4049) et nº 3-2298 (Questions et Réponses nº 3-42, p. 3324)), qui avaient été mises en dépôt et qui ont été restituées aux Musées (les Musées royaux d'Art et d'Histoire et les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique), n'ont pas été restaurées. En cas de présentation de ces œuvres au public dans l'établissement même, les frais de restauration reviendraient aux musées. Ils seraient mis sur le compte de l'emprunteur à l'occasion d'un prêt pour une exposition temporaire.

Le fragment d'un chambranle de porte égyptien et la sculpture du roi Balthazar cités dans la réponse à votre question nº 3-3797 (Questions et Réponses nº 3-66, p. 6526) ont été restitués dans leur état de conservation respectif aux autorités égyptiennes et françaises.