Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 4-3432

de Margriet Hermans (Open Vld) du 11 mai 2009

au ministre de la Coopération au développement

Sri Lanka - Population tamoule - Victimes civiles - Soutien concret

Sri Lanka
victime civile
cessez-le-feu
guerre civile
violence politique
aide humanitaire

Chronologie

11/5/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 11/6/2009)
12/6/2009Réponse

Aussi posée à : question écrite 4-3431

Question n° 4-3432 du 11 mai 2009 : (Question posée en néerlandais)

L'autorité srilankaise lance actuellement une offensive finale contre les Tigres tamouls. Ces derniers se trouvent actuellement sur un territoire de plusieurs dizaines de kilomètres carrés et sont cernés par l'armée gouvernementale. Il se trouverait, selon les estimations, entre 100 000 et 140 000 civils innocents sur ce territoire. Ils doivents vivre dans des conditions épouvantables et sont peut-être retenus contre leur volonté par les rebelles.

Je souhaiterais poser les questions suivantes au ministre:

1) Comment considère-t-il jusqu'à présent l'intervention de l'autorité srilankaise par rapport à la population tamoule? Que pense-t-il des nouvelles selon lesquelles l'armée srilankaise aurait lancé des attaques à tort et à travers, touchant de ce fait de nombreux civils? A-t-on trouvé des preuves à ce sujet ?

2) Soutient-il l'appel à un cessez-le-feu ? Une position a-t-elle été adoptée à ce sujet au niveau de l'Union européenne (UE) ? Dans l'affirmative, laquelle ? Comment pouvons-nous la renforcer ?

3) Combien de civils ont-ils pu s'enfuir de la zone de combat durant le cessez-le-feu ?

4) Le ministre soutient-il les recommandations du Groupe de crise international sur ce qui doit être fait pour améliorer la situation ?

5) Quelle aide concrète notre pays fournit-il actuellement aux civils du Sri Lanka qui se trouvent dans la zone de conflit ? Est-elle suffisante ?

Réponse reçue le 12 juin 2009 :

A ce jour rien n’a encore été décidé comme aide humanitaire en faveur des citoyens victimes du conflit au Sri Lanka.

Les premiers appels de l’UNICEF ou du PAM sont sortis il y a quelques semaines seulement. Un premier dossier d’intention d’une ONG nous est parvenu le 11 mai.

Toutefois, dans cette phase de première urgence, le fonds flexible CERF (Central Emergency Response Fund) des Nations Unies a été le premier outil de financement de l’aide comme c’est d’ailleurs sa vocation. La Belgique est un contributeur non négligeable à ce fonds et a donc participé par ce moyen, aux premiers secours.

Pour le surplus, je renvoie aux réponses du ministre des Affaires étrangères.