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Question écrite n° 4-3091

de Paul Wille (Open Vld) du 25 février 2009

au ministre de l'Intérieur

Dopage - Répression - Recommandations du Sénat - Autres mesures politiques

manifestation sportive
sport
sport professionnel
dopage

Chronologie

25/2/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 26/3/2009)
22/4/2009Réponse

Question n° 4-3091 du 25 février 2009 : (Question posée en néerlandais)

Les médecins partent du principe que le dopage doit être combattu, non seulement pour des raisons de fair-play et d'égalité des chances dans le sport, mais aussi de santé publique. À cet effet, une collaboration entre toutes les instances menant la lutte contre le dopage est nécessaire.

Les recommandations adoptées en séance plénière du Sénat le 19 mai 2005 prévoient que le ministre de l'Intérieur devrait demander aux services de police d'accorder davantage d'attention à la lutte contre le dopage (document Sénat n° 3-366/7 – 2004/2005, p. 10).

Par exemple, les policiers devraient recevoir la formation nécessaire de la cellule Hormones. Un seul fonctionnaire de police spécialisé dans le domaine des produits dopants devrait être désigné par ressort judiciaire. Il devrait, depuis son poste administratif, apporter un soutien pour les dossiers locaux en cours. La nouvelle saison cycliste étant proche, toute expertise de la police locale sera utile pour traiter le problème du dopage d'une manière aussi professionnelle que possible.

Le ministre peut-il donner une réponse aux questions suivantes :

1) De quelle manière le problème du dopage est-il traité par les services de police ?

2) De quelle manière a-t-il jusqu'à présent tenu compte des recommandations du Sénat ?

3) De quelle manière a-t-il élaboré une politique adaptée pour la prochaine saison cyliste ?

Réponse reçue le 22 avril 2009 :

L’honorable membre trouvera ci-dessous réponse à ses questions.

1. De quelle façon les services de police abordent- ils le dopage.

Le dopage est pris en charge par les services de police de manière réactive.

Le service central de la police fédérale DGJ//DJB/Hormones s’occupe de la formation des membres de la police fédérale judiciaire. Une formation, accessible aux membres de la police intégrée et aux magistrats, est en préparation.

Le service central de la police fédérale DGJ/DJB/Hormones peut aussi, en tout temps, être consulté pour expertise et assistance dans les dossiers, les descentes sur les lieux, etc...

Le service central de la police fédérale DGJ/DJB/Hormones a offert son assistance, à la demande des Communautés, lors des contrôles de dopage en collaboration avec la police locale et la police fédérale. Par ailleurs, les Communautés ont fourni une assistance, à la demande de la police, lors des contrôles des centres de ‘fitness’.

2. De quelle façon a-t-il jusqu'à maintenant tenu compte des recommandations du Sénat?

2.1. Elargissement du mandat.

Le mandat de la cellule hormones a été élargi suite à la décision du Conseil des Ministres des 30 et 31 mars 2004, telle que prévu dans la recommandation.

2.2. Formation.

La formation au sein de la police fédérale est prévue. Une nouvelle formation sera prochainement organisée.

2.3. Désignation d’un fonctionnaire de police par arrondissement judiciaire.

Dans chaque arrondissement il y a une personne de contact hormones.

1. De quelle façon a-t-il développé une stratégie adaptée pour la saison de cyclisme?

La définition d’une stratégie pour la prochaine saison de cyclisme appartient aux Communautés. Il en est de même pour ce qui concerne la détection de l’usage de produits dopants auprès de sportifs.