Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 4-2345

de Lieve Van Ermen (LDD) du 12 janvier 2009

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique

Médecins étrangers - Spécialisation en Belgique - Nombre - Lieu d'occupation

médecin
Institut national d'assurance maladie-invalidité
reconnaissance des diplômes
répartition géographique
statistique officielle
emploi des langues
médecine générale
profession médicale parallèle
étudiant étranger

Chronologie

12/1/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 12/2/2009)
25/11/2009Dossier clôturé

Réintroduction de : question écrite 4-2089
Réintroduite comme : question écrite 4-5225

Question n° 4-2345 du 12 janvier 2009 : (Question posée en néerlandais)

Les étudiants flamands sont soumis à un examen d'entrée et nombre d'entre eux se voient ainsi refuser l'accès à la profession médicale. Ceux qui réussissent à décrocher le diplôme de médecin au bout de sept années d'études doivent être notés par les différentes universités sur la base des résultats qu'ils ont obtenus avant de pouvoir suivre une spécialisation. Un classement est établi sur la base d'une corrélation entre les points et la spécialité. Un contingentement est appliqué par spécialité et l'on assiste à une concurrence féroce. Un projet de stage est présenté à la commission d'agrément et, au bout de x années, les médecins obtiennent un agrément de la spécialité X avec la licence universitaire demandée. (Un centre d'excellence n'est pas compétent).

Ce sont d'autres critères qui s'appliquent pour les médecins étrangers : en raison des directives de Bologne, tous les médecins qui sont porteurs d'un diplôme européen de Médecine, de Chirurgie et d'Obstétrique sont partout les bienvenus mais ils échappent au contingentement et sont de toute façon fort demandés puisqu'ils font tourner les rouages des mastotondes que sont les cliniques universitaires et qu'ils n'ont pas à faire face à la concurrence féroce.

Une fois leur visa obtenu et arrivés sur notre territoire, ils demandent, par l'intermédiaire de l'Ordre, leur numéro Inami dans la province où ils travaillent mais ne comparaissent plus devant la commission d'agrément en question.

1. Combien de médecins étrangers détenteurs d'un visa reconnu se sont-ils présentés en Belgique au cours des dix dernières années pour y suivre une spécialisation ?

2. Combien ont obtenu un numéro Inami ? La ministre peut-elle me fournir une ventilation par province ?

3. D'où proviennent ces médecins ? Proviennent-ils de pays européens ou extérieurs à l'Europe ?

4. Quelle langue parlent-ils ? Doivent-ils présenter un examen linguistique dans notre pays ?

5. Dans quelle région de notre pays (Bruxelles, Flandre, Wallonie) ont-ils été engagés pour poursuivre leur formation ?

6. Combien de ces médecins ont-ils été mis au travail ? La ministre peut-elle me communiquer leur nombre total ainsi qu'une ventilation par spécialité ? Combien ont-ils été engagés comme futur généraliste (médecin généraliste en formation) ?