Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 4-2025

de Paul Wille (Open Vld) du 18 novembre 2008

à la ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique

Crise du crédit - Commerce international - Financement - Risques pour la Belgique

marché financier
emprunt
crédit
commerce international
intérêt
institution financière
Fonds monétaire international
Organisation mondiale du commerce
Office national du Ducroire
récession économique
crise monétaire

Chronologie

18/11/2008Envoi question (Fin du délai de réponse: 18/12/2008)
16/12/2008Réponse

Aussi posée à : question écrite 4-2024
Aussi posée à : question écrite 4-2026

Question n° 4-2025 du 18 novembre 2008 : (Question posée en néerlandais)

La crise financière menace d'avoir également un impact sur le financement des transactions commerciales internationales. Le coût des importations et des exportations de marchandises continue d'augmenter.

Plusieurs entrepreneurs m'apprennent que certaines transactions ne peuvent se réaliser parce que les banques des acheteurs et des vendeurs, souvent situées sur des continents différents, ne se font pas suffisamment confiance.

Les transactions commerciales internationales sont généralement financées par des instruments bancaires traditionnels, tels que le crédit documentaire. La banque avance le montant au vendeur en attendant que les marchandises soient livrées à l'acheteur. Les flux financiers passent en général par les banques des deux parties. La confiance entre les banques étant ébranlée, les crédits documentaires octroyés sont annulés et de nouveaux crédits documentaires ne sont acceptés que moyennant un surcoût, ce qui fera bien entendu diminuer le nombre de transactions commerciales internationales et augmentera le coût payé par l'utilisateur final.

La hausse abrupte des taux d'intérêt appliqués à ces crédits documentaires qu'on a connue ces derniers mois a provoqué un renchérissement des transactions commerciales internationales. L'Organisation mondiale du Commerce (World Trade Organization WTO) est consciente de ce problème. Le 12 novembre 2008, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et plusieurs grandes banques commerciales se réuniront pour discuter de ce problème.

Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes :

Pouvez-vous indiquer si vous avez également perçu ces signaux et quelles solutions vous paraissent opportunes? Dans quelle mesure l'Office du Ducroire pourrait-il être d'un quelconque secours?

Pouvez-vous indiquer si la concertation avec le FMI, la Banque mondiale et les grandes banques, sous le couvert de l'OMC, a été fructueuse?

Avez-vous rencontré à ce sujet les principales banques actives dans le financement du commerce international et dans l'affirmative, quelles solutions ont-elles été proposées? Dans la négative, êtes-vous prêt à le faire et pouvez-vous en détailler les modalités?

Comme vous le savez, la Belgique est un pays de transit et un cluster logistique en matière de transport et de stockage. Par conséquent, toute augmentation du coût des transactions commerciales internationales peut entraîner des perte d'emplois. À cet égard, pourriez-vous indiquer quelles démarches ont été ou seront accomplies pour éviter que le coût du financement des transactions commerciales internationales ne continue pas à augmenter pour nos entreprises?

Disposez-vous d'indications selon lesquelles nos ports et l'emploi en pâtiront? Dans l'affirmative, vous êtes-vous déjà concerté avec les ports et le secteur des transports? Qu'en est-il résulté?

Réponse reçue le 16 décembre 2008 :

Je vous informe que la question posée ne relève pas de mes compétences mais de celles de mon collègue le ministre pour l’Entreprise et la Simplification à qui la question a été également posée.