Belgique - Economie - Investissements russes
Belgique
Russie
investissement étranger
économie internationale
mondialisation
15/9/2008 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 16/10/2008) |
16/10/2008 | Réponse |
Aussi posée à : question écrite 4-1588
Aussi posée à : question écrite 4-1590
Selon des articles parus récemment dans la presse, la Belgique devrait s'inquiéter des investissements effectués par des entreprises et particuliers russes dans notre pays. Il s'agirait d'une politique délibérée de la Russie visant à s'emparer de certains secteurs clés de notre pays. Certains spécialistes, avec lesquels je ne suis pas d'accord, soulignent la nécessité d'enquêter sur les motifs de ces investisseurs russes. D'autres, comme moi, pensent qu'il s'agit d'une conséquence logique de la mondialisation de l'économie dont nous devrions, en tant que pays, tirer profit.
J'aimerais obtenir une réponse aux questions suivantes :
1) Que pense le ministre de l'opinion de quelques spécialistes qui affirment que la Belgique devrait prendre des mesures parce que les investisseurs russes prennent systématiquement des participations dans des entreprises belges ? Peut-il exposer son point de vue en détail ?
2) Enquêtera-t-on sur les motifs de ces investisseurs russes ? Dans l'affirmative, sur quoi portera cette enquête ? Dans la négative, pourquoi ne le fait-on pas ?
3) Quels sont les contrôles/mécanismes d'alerte en ce qui concerne les investissements effectués par des entreprises et des particuliers dans nos entreprises ? En quoi consistent précisément ces contrôles ?
4) Le ministre estime-t-il tout comme moi que notre pays tire précisément profit des investissements provenant des pays BRIC et que nous devons en fait les encourager ? Dans l'affirmative, comment encouragera-t-on ces investissements et une mission commerciale est-elle indiquée ? Peut-il exposer son point de vue en détail ?
Je vous informe que la question posée ne relève pas de mes compétences mais de celles de mon collègue le ministre pour l’Entreprise et la Simplification à qui la question a été également posée (question écrite n° 4-1590).