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Question écrite n° 4-14

de Geert Lambert (SP.A-SPIRIT) du 15 octobre 2007

au ministre des Affaires étrangères

Organisation internationale pour les migrations - Fonctionnement - Techniques budgétaires (Remplacement du directeur général - Technique "du revenu discrétionnaire")

Organisation internationale pour les migrations
politique migratoire

Chronologie

15/10/2007Envoi question (Fin du délai de réponse: 16/11/2007)
20/12/2007Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 4-1185

Question n° 4-14 du 15 octobre 2007 : (Question posée en néerlandais)

Le 24 novembre 1998, les États membres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont décidé de modifier l’article 18 de la « constitution de l’OIM » pour que le directeur général puisse assumer au maximum deux mandats de cinq ans s’il est réélu par deux tiers des États membres. Comme trop peu d’États ont jusqu’à présent ratifié cette modification, l’actuel directeur général de l’OIM, M. McKinley, tire parti de cette lacune juridique pour briguer un troisième mandat au poste de directeur général.

Après près de dix ans sous sa direction, beaucoup de membres du personnel sont toutefois démoralisés en raison de ses pratiques de copinage et de complaisance vis-à-vis de certains gouvernements dans les nominations. Ce dernier aspect joue un rôle dans la campagne qu’il mène pour un troisième mandat. Pour son lobbying, surtout auprès de pays en voie de développement islamiques et de régimes peu démocratiques, tels que le Soudan et la Biélorussie, il dispose d’un « revenu discrétionnaire » représentant 5 % des ressources de l’OIM, dont il peut user à son gré. C’est avec cet argent qu’il finance des programmes ou projets spéciaux, comme la construction de mosquées au Sri Lanka et au Bangladesh.

Je souhaiterais savoir si la Belgique, compte tenu de l’importance que revêt le thème politique des migrations, mettra tout en œuvre pour qu’un candidat de l’UE à la fonction de directeur général de l’OIM soit proposé et sera plus attentive au fonctionnement de cette organisation, plus particulièrement en ce qui concerne la technique budgétaire du « revenu discrétionnaire ».