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Question écrite n° 4-1345

de Hugo Vandenberghe (CD&V N-VA) du 31 juillet 2008

au vice-premier ministre et ministre de la Justice et des Réformes institutionnelles

Établissements pénitentiaires - Incidents dans les prisons

établissement pénitentiaire
agression physique
détenu
personnel pénitentiaire
violence

Chronologie

31/7/2008Envoi question (Fin du délai de réponse: 5/9/2008)
26/9/2008Réponse

Question n° 4-1345 du 31 juillet 2008 : (Question posée en néerlandais)

À la fin de juillet 2008, une enquête a été ouverte à l’encontre de deux détenus de la prison secondaire de Louvain qui avaient pris un gardien en otage et qui avaient causé des troubles.

J’aimerais obtenir du vice-premier ministre une réponse aux questions suivantes.

1. Combien de dossiers a-t-on ouverts au cours des dix dernières années à l’encontre de détenus à cause d’incidents dans les prisons ? J’aimerais obtenir une ventilation par année et par établissement pénitentiaire/prison ?

2. De quelle sorte d’incidents s’agissait-il ?

3. Quelle suite a-t-on finalement donnée aux dossiers ?

Réponse reçue le 26 septembre 2008 :

Les informations demandées ne sont pas disponibles. Toutefois, la direction générale des Établissements pénitentiaires travaille depuis 2007 à un système d'enregistrement standardisé des incidents liés à l'agressivité, mais il n'a pas encore été entièrement mis en œuvre.

Dans l'exercice de sa fonction, un agent pénitentiaire peut être confronté à toutes sortes d'incidents. Il peut s'agir de querelles entre détenus ou entre l'agent pénitentiaire et un détenu, du refus de la part d'un détenu d'obéir à un ordre, de calomnies, de destruction d'objets, de menaces, de violence verbale, etc.

Dans les cas les plus extrêmes, qui heureusement restent rares, il peut s'agir d'agressions physiques.

Lorsqu'un incident a lieu, un rapport disciplinaire est systématiquement rédigé et communiqué à la direction. Les directions sont particulièrement attentives à ce que les mesures disciplinaires appropriées soient prises à la suite de l'incident.

Lorsque des infractions pénales, comme une prise d'otage, sont commises pendant l'incident, le ministère public en est informé sans délai de manière à ce que les démarches pénales nécessaires puissent être entreprises.