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Question écrite n° 3-7871

de Amina Derbaki Sbaï (Indépendant) du 13 avril 2007

au ministre de la Coopération au Développement

Sri Lanka - Aide humanitaire d'urgence.

Chronologie

13/4/2007Envoi question (Fin du délai de réponse: 21/5/2007)

Question n° 3-7871 du 13 avril 2007 : (Question posée en français)

Le coordinateur des secours d'urgence des Nations unies, Monsieur John Holmes, a appelé les deux belligérants sri lankais à laisser passer l'aide humanitaire vers les civils piégés sur les lignes de front, tout en attirant l'attention sur la situation critique dans laquelle se trouvent plus de 130.000 personnes dans l'est du pays, contraintes de fuir leurs foyers en raison de la récente reprise des combats.

La Belgique lance-t-elle des appels similaires, au niveau international, pour que les deux camps permettent à l'aide humanitaire d'être acheminée sur les lignes de front ?

Outre les difficultés liées à l'accès de l'aide d'urgence, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) affirme que les fonds sont très limités et qu'à l'heure actuelle, le besoin le plus urgent concerne la nourriture. Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) a précisé qu'il ne disposait pas, dans le pays, de stocks supplémentaires pour toutes les personnes déplacées actuellement à Batticaloa. Monsieur John Holmes s'est, pour sa part, félicité de la contribution consentie jusqu'ici en faveur du Sri Lanka par la direction générale ECHO (aide humanitaire) de la Commission européenne, entre autres, mais il a déclaré que celle-ci ne représentait « qu'une infime partie des financements nécessaires pour aider les populations en temps utile ».

Comment l'honorable ministre compte-t-il répondre à ce besoin cruel et pressant de crédits supplémentaires pour éviter une catastrophe humanitaire au Sri Lanka ?

Entend-il augmenter de toute urgence l'assistance humanitaire au Sri Lanka, notamment en ce qui concerne les besoins alimentaires ? Aussi, comment compte-t-il garantir qu'une aide supplémentaire atteindra les populations les plus nécessiteuses qui se trouvent sur la ligne de front ?