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Question écrite n° 3-3774

de Margriet Hermans (VLD) du 23 novembre 2005

au ministre de la Fonction publique, de l'Intégration sociale, de la Politique des grandes villes et de l'Egalité des chances

Droits des patients - Fracture sur le plan de l'information entre les patients pauvres et riches.

Chronologie

23/11/2005Envoi question (Fin du délai de réponse: 22/12/2005)
30/11/2005Réponse
30/11/2005Décision de ne pas publier

Aussi posée à : question écrite 3-3773

Question n° 3-3774 du 23 novembre 2005 : (Question posée en néerlandais)

Les patients des classes socioéconomiques faibles reçoivent moins d'informations et de directives de leur médecin que d'autres patients. Cela ressort d'une thèse de doctorat de l'Université de Gand. Selon la chercheuse Sara Willems, le médecin est également moins empathique à l'égard des patients pauvres.

Mme Willems fait son doctorat au Vakgroep huisartsengeneeskunde en eerstelijnsgezondheidszorg (Département de médecine générale et des soins de santé primaires) de l'Université de Gand. Il ressort de sa thèse qui vient d'être soutenue que les patients pauvres ont moins accès aux soins de santé en raison du fossé culturel qui sépare le prestataire de soins et le patient.

Mme Willems a enquêté pour sa thèse auprès de personnes vivant dans la pauvreté en Belgique. Il s'avère une fois de plus qu'il existe une différence de classes dans nos soins de santé et ce depuis le jeune âge. Ainsi l'apparition de la carie du nourrisson chez les enfants de 2 à 3 ans est-il «un facteur clairement socioéconomique».

C'est pourquoi je souhaite poser les questions suivantes au ministre compétent :

1) Le ministre peut-il confirmer la thèse de la chercheuse Willems, selon laquelle les patients pauvres recevraient moins d'informations et de directives du médecin ?

2) A-t-on déjà étudié le fossé existant entre les patients riches et pauvres en matière d'information et de directives médicales ?

3) Peut-il illustrer, chiffres et exemples à l'appui, les conséquences concrètes du manque d'information donnée aux patients des classes sociales plus faibles ?

4) Quelles mesures a-t-il prises jusqu'à présent pour remédier au déficit d'information des patients plus pauvres ?

5) Quelles mesures juge-t-il nécessaires pour réduire la fracture de l'information dont pâtissent les patients plus pauvres et quand les appliquera-t-il ? Je pense entre autres à une campagne d'information.

Réponse reçue le 30 novembre 2005 :

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