SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2020-2021 Zitting 2020-2021
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12 novembre 2020 12 november 2020
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Question écrite n° 7-840 Schriftelijke vraag nr. 7-840

de Rik Daems (Open Vld)

van Rik Daems (Open Vld)

à la secrétaire d'État au Budget et à la Protection des consommateurs, adjointe au ministre de la Justice, chargé de la Mer du Nord

aan de staatssecretaris voor Begroting en Consumentenbescherming, toegevoegd aan de minister van Justitie, belast met Noordzee
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Dexia - Crise de la Covid 19 - Brexit - Impact - Inquiétude de la Banque centrale européenne (BCE) Dexia - Covid-19-crisis - Brexit - impact - Bezorgdheid van de Europese Centrale Bank (ECB) 
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établissement de crédit
banque
Banque centrale européenne
épidémie
retrait de l'UE
crise monétaire
Crédit Communal de Belgique
politique bancaire
solvabilité financière
Royaume-Uni
kredietinstelling
bank
Europese Centrale Bank
epidemie
uittreding uit de EU
monetaire crisis
Gemeentekrediet van België
bankbeleid
financiële solvabiliteit
Verenigd Koninkrijk
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12/11/2020Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 17/12/2020)
19/11/2020Antwoord
12/11/2020Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 17/12/2020)
19/11/2020Antwoord
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Aussi posée à : question écrite 7-839 Aussi posée à : question écrite 7-839
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Question n° 7-840 du 12 novembre 2020 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 7-840 d.d. 12 november 2020 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

En 2012, le professeur Koen Schoors (UGent) a indiqué que la débâcle de Dexia avait coûté 1 179 euros à chaque Belge. Comme la garantie de l'État belge s'applique toujours à la banque résiduelle Dexia, le dommage pourrait atteindre 3 393 euros par Belge si la garantie devait être utilisée intégralement, si bien qu'elle serait entièrement perdue. Il est donc plus qu'opportun que l'État surveille de près l'évolution de Dexia.

D'autant plus que le Luxembourg a décidé en 2019 de retirer son cautionnement. Sa part de 3 % a été répartie, fin 2019, entre l'État belge et l'État français au prorata de leur participation de l'époque qui était respectivement de 51,41 % et de 45,59 %. La part de la Belgique est donc désormais de 53 % et celle de la France de 47 %.

En 2019 toujours, Dexia a enregistré une perte de 898 millions d'euros consécutive à la réduction accélérée de ses actifs. Il apparaît en outre que 1,13 % des actifs détenus par la banque ont une notation D, ce qui signifie que le débiteur n'est plus en mesure de payer ses dettes.

Dexia détient en outre toujours en portefeuille des produits structurés, comme ABS/MBS (asset backed securities / mortgage backed securities) (actifs et hypothèques reconditionnés).

Le rapport annuel 2019 lance en tout cas plusieurs signaux d'alarme. Les deux principales expositions du hedge fund Dexia sont le Royaume-Uni, pour un montant de 21,4 milliards d'euros, et l'Italie, pour un montant de 19,5 milliards d'euros.

Or ce sont précisément des pays dont l'économie et le budget ont profondément chuté dans le rouge en 2020 et 2021. L'un subit les effets du Brexit et l'autre ceux de la crise du coronavirus puisqu'il a été particulièrement touché par l'épidémie au printemps et emprunte à nouveau la mauvaise direction aujourd'hui.

L'année 2020 est certes une année de turbulences, particulièrement en raison de la crise du coronavirus. Dexia a ainsi subi une perte nette de 759 millions d'euros durant le premier semestre de cette année.

On peut lire à ce propos dans le rapport annuel: «À la date d'arrêté des états financiers du groupe, la sévérité de la pandémie a entraîné des conséquences majeures sur les marchés financiers, se traduisant notamment par une très forte volatilité de l'ensemble des indices financiers, une pentification des courbes de taux d'intérêt et une baisse de la valeur des actions et des obligations touchant toutes les catégories d'emprunteurs. Les mesures de confinement rendent très complexes l'exécution d'opérations sur les marchés. Enfin, compte tenu de la forte incertitude relative à l'évolution de la crise, les maturités recherchées par les investisseurs monétaires se sont fortement raccourcies.»

Le 12 octobre 2012, la Banque centrale européenne (BCE) a tiré la sonnette d'alarme: Si les autorités européennes décrètent un nouveau confinement durant une deuxième vague de contamination, ce sera le scénario du pire. Les banques risqueront de perdre jusqu'à 1 400 milliards d'euros de crédits. C'est plus que durant la précédente crise financière et il est encore trop tôt pour écarter un scénario aussi extrême. Cela aurait évidemment des répercussions sur la position financière des banques. Celles-ci doivent donc d'urgence analyser leurs portefeuilles de crédits, déclare le «shérif des banques», Andrea Enria.

Or de plus en plus de pays sont enclins à se reconfiner et ce scénario pourrait donc rapidement devenir une réalité. L'une des victimes de cette combinaison du Brexit avec un double confinement pourrait bien être Dexia, c'est-à-dire vous et moi.

Les capitaux propres de Dexia se montaient à 6,5 milliards d'euros fin 2019, sur un total de bilan de 120 milliards d'euros. Face à la tempête qui approche, un nouveau sauvetage de Dexia n'est pas à exclure.

Justification du caractère transversal de la question écrite: la dette publique de l'entité I (Belgique) et celle de l'entité II (les Régions entre autres) sont considérées comme une seule grandeur par l'Europe. Le thème abordé dans cette question constitue une compétence transversale partagée avec les Régions vu le risque systémique qu'il implique pour le budget et l'économie.

Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes.

1) Comment réagissez-vous au message clair de la BCE insistant sur l'urgence, pour les banques, d'analyser leurs portefeuilles de crédits au regard du risque de défaillance de diverses entreprises et autres entités? Pouvez-vous expliquer en détail les démarches qui ont été entreprises pour réaliser cette analyse?

2) Sachant que la banque résiduelle Dexia est particulièrement exposée à des titres de dette italiens, d'une part, et britanniques, d'autre part, pouvez-vous me dire si des initiatives supplémentaires sont prises à ce sujet par l'État, eu égard au cautionnement de 39 milliards d'euros déposé par celui-ci pour Dexia ? Pouvez-vous spécifier le calendrier et le contenu de ces mesures?

3) Partagez-vous l'inquiétude de la BCE quant à l'impact des portefeuilles de crédits de nos banques? Pouvez-vous donner des précisions?

4) Vous-même ou la Banque nationale de Belgique, comptez-vous renforcer la surveillance de nos banques en général et de Dexia en particulier, comme la BCE vous y exhorte? Pouvez-vous détailler votre réponse?

 

Professor Koen Schoors (UGent) gaf in 2012 aan dat elke Belg reeds 1 179 euro verloor aan het Dexia debacle. Gezien de uitstaande borg van de Belgische overheid op de restbank Dexia kan de bijkomende schade indien de hele waarborg wordt aangesproken en vervolgens tenietgaat, oplopen tot 3 393 euro per Belg. Het is dan ook meer dan aangewezen om vanuit de overheid nauw toe te kijken op de gang van zaken in Dexia.

Temeer dat Luxemburg zich in 2019 terugtrok als waarborgende overheid. Haar aandeel van 3 % werd eind 2019 tussen de Belgische en Franse Staat verdeeld naar rato van hun huidige aandeel van respectievelijk 51,41 % en 45,59 %, wat leidt tot een aandeel van 53 % voor België en van 47 % voor Frankrijk.

Ook in 2019 registreerde Dexia een nettoverlies van 898 miljoen euro door de versnelde afbouw van activa. Daarnaast blijkt 1,13 % van de door de bank aangehouden activa een d-rating te hebben. Dit wil voor alle duidelijkheid zeggen dat de schuldenaar zijn schulden niet langer kan terugbetalen.

Ook heeft Dexia nog voor bijna 3 miljard gestructureerde producten zoals ABS/MBS (asset-backed securities / mortgage-backed securities) (herverpakte activa en hypotheken) in portefeuille.

Het jaarverslag 2019 doet alvast enkele alarmbellen rinkelen. De twee grootste uitstaande posities van het hefboomfonds Dexia zijn het Verenigd Koninkrijk ten belope van 21,4 miljard euro en Italië ten belope van 19,5 miljard euro.

Laat nu net deze landen in 2020 en ook in 2021 dieprood kleuren wat hun economie en hun begroting betreft. De ene draagt de gevolgen van de Brexit en de andere draagt de gevolgen van de coronacrisis doordat Italië bijzonder zwaar werd getroffen in het voorjaar en het ook nu weer in de foute richting gaat.

2020 is alvast een turbulent jaar en niet in het minst ten gevolge de coronacrisis. Zo heeft Dexia in de eerste helft van het jaar al een nettoverlies van 759 miljoen euro geboekt.

Hieromtrent stelt het jaarverslag het volgende: «Op de publicatiedatum van de financiële staten van de Groep had de ernst van de pandemie zware gevolgen voor de financiële markten. Dat vertaalde zich onder meer in een heel sterke volatiliteit van alle financiële indexen, fors stijgende rentecurves en een daling van de waarde van aandelen en obligaties die alle categorieën van beleggers treft. De lockdownmaatregelen maken het erg lastig om markttransacties uit te voeren. Ten slotte bestaat grote onzekerheid over het verdere verloop van de crisis, waardoor monetaire beleggers voor veel kortere looptijden kiezen.»

Op 12 oktober 2020 trok de Europese Centrale Bank (ECB) aan de alarmbel: «Als Europese overheden tijdens een tweede besmettingsgolf overgaan naar een nieuwe lockdown, zou dat een worst case scenario zijn, waarbij banken tot 1 400 miljard euro aan kredietverliezen dreigen te lijden. Dat is meer dan tijdens de vorige financiële crisis en het is nog te vroeg om zo'n extreem scenario uit te sluiten. Dat zou natuurlijk gevolgen hebben voor de kapitaalpositie van de banken.» De banken moeten hun kredietportefeuilles dan ook dringend doorlichten, zegt de Italiaanse «bankensheriff» Andrea Enria.

Welnu, steeds meer landen neigen naar een lockdown waardoor dit scenario wel eens snel werkelijkheid kan worden. Eén van de grootste slachtoffers van deze toxische combinatie van «Brexit» en dubbele «lockdown» zou wel eens Dexia kunnen zijn, dus u en ik.

Het eigen vermogen van Dexia bedroeg eind 2019 6,5 miljard euro op een balanstotaal van 120 miljard euro en in het licht van de naderende storm, valt een zoveelste redding van Dexia beslist niet uit te sluiten.

Motivering van het transversale karakter van de schriftelijke vraag: de staatsschuld voor entiteit I (België) en entiteit II (onder andere de Gewesten) worden door Europa als één aanzien. Het betreft een transversale aangelegenheid met de Gewesten gezien het systeemrisico voor de begroting en de economie.

Graag had ik een antwoord gekregen op de volgende vraag:

1) Hoe reageert u op de duidelijke boodschap van de ECB dat de banken dringend haar kredietportefeuilles tegen het licht moet houden gezien de dreigende default van diverse bedrijven en andere entiteiten? Kan u uitvoerig toelichten welke stappen werden ondernomen om deze doorlichting te bewerkstelligen?

2) Kan u meedelen gezien de bijzondere blootstelling van restbank Dexia aan enerzijds Italiaans schuldpapier en anderzijds schuldpapier uit het Verenigd Koninkrijk of er hieromtrent bijkomende stappen worden ondernomen vanuit de overheid gezien de borgstelling van diezelfde overheid ten belope van 39 miljard euro voor Dexia? Kan u het tijdschema en de inhoud zeer gedetailleerd toelichten?

3) Deelt u de bezorgdheid van de ECB met betrekking tot de impact van de kredietportefeuilles van onze banken? Kan u dit uitvoerig toelichten?

4) Gaat u of de Nationale Bank van België een verscherpt toezicht opzetten ten aanzien van onze banken in het algemeen en Dexia in het bijzonder gezien de duidelijke aanmaning vanuit de ECB? Kan u dit gedetailleerd toelichten?

 
Réponse reçue le 19 novembre 2020 : Antwoord ontvangen op 19 november 2020 :

Cette question relève de la compétence du ministre des Finances.

Deze vraag behoort tot de bevoegdheden van de minister van Financiën.