SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2019-2020 Zitting 2019-2020
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28 novembre 2019 28 november 2019
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Question écrite n° 7-217 Schriftelijke vraag nr. 7-217

de Latifa Gahouchi (PS)

van Latifa Gahouchi (PS)

au vice-Premier Ministre et Ministre de la Justice, chargé de la Régie des bâtiments

aan de vice-eersteminister en Minister van Justitie, belast met de Regie der gebouwen
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Violences conjugales - Interdiction temporaire de résidence - Ordonnances d'éloignement prises par les procureur du Roi - Non-respect de l'ordonnance - Chiffres - Sensibilisation et formation des magistrats Partnergeweld - Tijdelijk huisverbod - Bevel tot uithuisplaatsing door de procureur des Konings - Niet-naleving van het bevel - Cijfers - Sensibilisering en opleiding van de magistraten 
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violence domestique
magistrat
expulsion d'un logement
statistique officielle
huiselijk geweld
magistraat
uitzetting uit een woning
officiële statistiek
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28/11/2019Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 2/1/2020)
21/4/2020Antwoord
28/11/2019Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 2/1/2020)
21/4/2020Antwoord
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Question n° 7-217 du 28 novembre 2019 : (Question posée en français) Vraag nr. 7-217 d.d. 28 november 2019 : (Vraag gesteld in het Frans)

La loi du 12 mai 2012 relative à l'interdiction temporaire de résidence en cas de violence domestique fut adoptée à une large majorité tant à la Chambre des représentants qu'au Sénat. Cette mesure s'inscrivait dans cette politique pénale uniforme de «tolérance zéro» à l'égard des violences entre partenaires et mise en place par votre prédécesseur Laurette Onkelinx (voir notamment les circulaires fédérales COL3 et COL4 entrées en vigueur le 3 avril 2006).

Aujourd'hui, les violences entre partenaires constituent encore chaque jour une menace pour les droits fondamentaux de milliers de personnes, plus particulièrement les femmes et les enfants.

L'article 3 de la loi du 12 mai 2012 prévoit que «S'il ressort de faits ou de circonstances que la présence d'une personne majeure à la résidence représente une menace grave et immédiate pour la sécurité d'une ou de plusieurs personnes qui occupent la même résidence, le procureur du Roi peut ordonner une interdiction de résidence à l'égard de cette personne».

Si l'accueil et l'accompagnement des victimes relève de la compétence des Communautés, la poursuite des auteurs et la protection des victimes relèvent de la compétence du niveau fédéral.

Il me revient que cette loi serait très peu appliquée dans la pratique alors que les chiffres relatifs à la violence conjugale restent alarmants.

Pouvez vous me communiquer le nombre de décisions d'interdiction temporaire de résidence en cas de violences conjugales prises par les procureur du Roi depuis la mise en œuvre de cette loi, soit le nombre d'ordonnances d'éloignement prises par année depuis 2012?

Quelles sont les raisons pour lesquelles cette mesure n'est pas davantage utilisée par les parquets?

En cas de non respect de l'ordonnance d'éloignement, la loi prévoit une possibilité de sanction à l'égard des personnes éloignées. Combien de dossiers y a t il eu?

Une meilleure sensibilisation et formation des magistrats, et de manière plus large des praticiens du droit, concernant les différentes mesures mises à leur disposition pour lutter contre les violences conjugales, n'est elle pas aujourd'hui nécessaire pour s'inscrire dans cette ligne de tolérance zéro?

 

De wet van 12 mei 2012 betreffende het tijdelijk huisverbod in geval van huiselijk geweld werd met een grote meerderheid in de Kamer van volksvertegenwoordigers en in de Senaat aangenomen. Deze maatregel paste in het uniforme nultolerantiebeleid van de politie ten aanzien van partnergeweld dat door uw voorgangster Laurette Onkelinx werd ingevoerd (zie onder meer de federale circulaires COL3 en COL4, in werking getreden op 3 april 2006).

Vandaag bedreigt partnergeweld nog steeds de fundamentele rechten van duizenden mensen, in het bijzonder van vrouwen en kinderen.

Artikel 3 van de wet van 12 mei 2012 bepaalt: «Indien uit feiten of omstandigheden blijkt dat de aanwezigheid van een meerderjarige persoon in de verblijfplaats een ernstig en onmiddellijk gevaar oplevert voor de veiligheid van één of meer personen die dezelfde verblijfplaats betrekken, kan de procureur des Konings ten aanzien van deze persoon een huisverbod bevelen».

De opvang en begeleiding van slachtoffers is een bevoegdheid van de gemeenschappen, het vervolgen van daders en de bescherming van slachtoffers is een bevoegdheid van het federale niveau.

Naar verluidt wordt deze wet in de praktijk zeer weinig toegepast, terwijl de cijfers over partnergeweld alarmerend blijven.

Kunt u mij zeggen hoeveel beslissingen van tijdelijk huisverbod wegens partnergeweld er zijn genomen door de procureur des Konings sinds de inwerkingtreding van deze wet, of anders gezegd hoeveel bevelen tot uithuisplaatsing werden er per jaar genomen sinds 2012?

Om welke redenen worden deze maatregelen niet vaker toegepast door de parketten?

Wanneer het huisverbod niet wordt nageleefd voorziet de wet in de mogelijkheid om de uithuisgeplaatste een sanctie op te leggen. Hoeveel keer is dit gebeurd?

Is er geen nood aan een betere sensibilisering en opleiding van de magistraten, en meer algemeen van de rechtspractici, over de verschillende middelen die ze tot hun beschikking hebben om partnergeweld te bestrijden om de lijn van de nultolerantie te kunnen aanhouden?

 
Réponse reçue le 21 avril 2020 : Antwoord ontvangen op 21 april 2020 :

Comme réponse aux questions, on peut transmettre les éléments suivants sur base des données qui ont été transmises par le ministère public.

Les analystes statistiques du ministère public sont en mesure d’extraire des informations relatives aux dossiers d’interdiction temporaire de résidence ouverts dans les parquets correctionnels de Belgique entre le 1er janvier 2013 et le 31 août 2019. Il n’est pas possible de fournir des informations pour l’année 2012 car la circulaire du Collège des procureurs généraux COL 18/2012 intitulée «Circulaire commune du ministre de la Justice, du ministre de l’Intérieur et du Collège des procureurs généraux relative à l’interdiction temporaire de résidence en cas de violence domestique» est entrée en vigueur le 1er janvier 2013.

Le tableau 1 en annexe 1 présente ces données réparties par année d’entrée de l’affaire au parquet.

Entre le 1er janvier 2013 et le 31 août 2019, 686 dossiers d’interdiction temporaire de résidence ont été encodés en tant qu’affaire non pénale. Certaines instances n’ont pas connu d’affaires d’interdiction temporaire de résidence car elles ont privilégié d’autres types de mesures. Ainsi, parmi l’ensemble des parquets correctionnels, seuls quatre d’entre eux ont recours à l’interdiction temporaire de résidence. Pour les autres parquets, l’utilisation de cette mesure est très limitée. Il est également possible, comme le signale le parquet d’Anvers, que la possibilité d’imposer une interdiction temporaire de résidence dans les cas où aucune infraction pénale n’est constatée, ait été méconnue par les services de police. L’hypothèse peut alors être faite que, dans beaucoup de cas, la mesure d’interdiction temporaire de résidence n’était plus opportune au moment où le parquet prenait connaissance de la situation, celui-ci n’ayant pas été avisé immédiatement. Par ailleurs, dans les cas où des infractions pénales étaient constatées, les parquets ont eu davantage recours à d’autres types de mesures jugées plus efficaces (par exemple la détention préventive). La sensibilisation des acteurs aux possibilités offertes par l’interdiction temporaire de résidence, même en l’absence d’infraction, se fait progressivement et le recours à cette mesure pourrait devenir plus fréquent à l’avenir.

Les analystes statistiques du ministère public sont en mesure d’extraire des informations relatives au nombre d’affaires de non-respect de l’interdiction de résidence entrées dans les parquets correctionnels de Belgique entre le 1er janvier 2013 et le 31 août 2019. En effet, la banque de données du Collège des procureurs généraux dispose d’un code de prévention spécifique qui permet de sélectionner les affaires de non-respect de l’interdiction temporaire de résidence. Il s’agit du code de prévention principal ou secondaire: 53G.

Le tableau 2 en annexe 2 présente ces données réparties par année d’entrée de l’affaire au parquet. Entre le 1er janvier 2013 et le 31 août 2019, 88 affaires de non-respect d’interdiction temporaire de résidence ont été encodées dans le système informatique des parquets correctionnels. Pour ces 88 affaires, 48 d’entre-elles sont classées sans suite à la date de l’extraction de données tandis que 18 dossiers font l’objet de poursuites.

Tableau 1: Nombre de dossiers d’interdiction temporaire de résidence entrés dans les parquets correctionnels de Belgique entre le 1er janvier 2013 et le 31 août 2019. Données présentées par année d’entrée (n et % en colonne).


n/a

%

2013

31

4,52

2014

33

4,81

2015

38

5,54

2016

94

13,70

2017

160

23,32

2018

169

24,64

8 mois 2019

161

23,47

TOTAL

686

100,00

Source: banque de données du Collège des procureurs généraux – Analystes statistiques.

Tableau 2: Nombre d’affaires de non-respect d’interdiction temporaire de résidence entrés dans les parquets correctionnels de Belgique entre le 1er janvier 2013 et le 31 août 2019. Données présentées par année d’entrée (n et % en colonne).


n/a

%

2013

10

11,36

2014

14

15,91

2015

10

11,36

2016

9

10,23

2017

18

20,45

2018

10

11,36

8 mois 2019

17

19,32

TOTAL

88

100,00

Source: banque de données du Collège des procureurs généraux – Analystes statistiques.

In antwoord op de vragen kunnen de de volgende elementen bezorgd worden op grond van de gegevens die werden overgezonden door het openbaar ministerie.

De statistisch analisten van het openbaar ministerie kunnen informatie extraheren over de dossiers van tijdelijk huisverbod die geopend zijn in de correctionele parketten van België tussen 1 januari 2013 en 31 augustus 2019. Het is niet mogelijk om informatie te verstrekken voor 2012, omdat de omzendbrief van het College van procureurs-generaal COL 18/2012, de zogenoemde «Gemeenschappelijke omzendbrief van de minister van Justitie, van de minister van Binnenlandse zaken en van het College van procureurs-generaal betreffende het tijdelijk huisverbod ingeval van huiselijk geweld» op 1 januari 2013 in werking is getreden.

Tabel 1 geeft die gegevens weer, uitgesplitst per jaar van instroom van de zaak bij het parket.

Tussen 1 januari 2013 en 31 augustus 2019 werden 686 dossiers van tijdelijk huisverbod gecodeerd als niet-strafrechtelijke zaak. Voor sommige instanties waren er geen zaken van tijdelijk huisverbod aangezien zij de voorkeur gaven aan andere soorten maatregelen. Zo hebben slechts vier van alle correctionele parketten gebruikgemaakt van het tijdelijk huisverbod. Voor de andere parketten is het gebruik van die maatregel zeer beperkt. Het is eveneens mogelijk – zoals het parket van Antwerpen aangeeft – dat de mogelijkheid om een tijdelijk huisverbod op te leggen in de gevallen waarin er geen strafrechtelijk misdrijf is vastgesteld, werd miskend door de politiediensten. Er kan dan ook worden gesteld dat de maatregel van tijdelijk huisverbod in veel gevallen niet wenselijk was op het tijdstip waarop het parket in kennis werd gesteld van de situatie, aangezien het parket niet onmiddellijk op de hoogte werd gebracht. In de gevallen waarin strafrechtelijke misdrijven werden vastgesteld, hebben de parketten overigens vaker gebruikgemaakt van andere soorten maatregelen die als meer doeltreffend worden beschouwd (bijvoorbeeld voorlopige hechtenis). De actoren worden gaandeweg bewustgemaakt van de mogelijkheden die het tijdelijk huisverbod biedt, zelfs bij gebrek aan misdrijf, en in de toekomst zou er vaker een beroep kunnen worden gedaan op deze maatregel.

De statistisch analisten van het openbaar ministerie kunnen informatie extraheren over het aantal zaken van overtreding van het huisverbod die zijn ingestroomd bij de correctionele parketten van België tussen 1 januari 2013 en 31 augustus 2019. De gegevensbank van het College van procureurs-generaal werkt immers met een specifieke tenlasteleggingscode aan de hand waarvan de zaken van overtreding van het tijdelijk huisverbod kunnen worden geselecteerd. Het gaat om de voornaamste of secundaire tenlasteleggingscode 53G.

Tabel 2 geeft die gegevens weer, uitgesplitst per jaar van instroom van de zaak bij het parket. Tussen 1 januari 2013 en 31 augustus 2019 werden 88 zaken van overtreding van het tijdelijk huisverbod geëncodeerd in het informaticasysteem van de correctionele parketten; 48 van die 88 zaken zijn op de datum van extractie van gegevens geseponeerd, terwijl 18 dossiers het voorwerp zijn van vervolging.

Tabel 1: Aantal dossiers van tijdelijk huisverbod dat tussen 1 januari 2013 en 31 augustus 2019 bij de correctionele parketten van België is ingestroomd. Gegevens weergegeven volgens het jaar van instroom (a en % in kolom).


n/a

%

2013

31

4,52

2014

33

4,81

2015

38

5,54

2016

94

13,70

2017

160

23,32

2018

169

24,64

8 maanden 2019

161

23,47

TOTAAL

686

100,00

Bron: gegevensbank van het College van procureurs-generaal – Statistisch analisten.

Tabel 2: Aantal zaken van overtreding van tijdelijk huisverbod dat tussen 1 januari 2013 en 31 augustus 2019 bij de correctionele parketten van België is ingestroomd. Gegevens weergegeven volgens het jaar van instroom (a en % in kolom).


n/a

%

2013

10

11,36

2014

14

15,91

2015

10

11,36

2016

9

10,23

2017

18

20,45

2018

10

11,36

8 maanden 2019

17

19,32

TOTAAL

88

100,00

Bron: gegevensbank van het College van procureurs-generaal – Statistisch analisten.