SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2013-2014 Zitting 2013-2014
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24 février 2014 24 februari 2014
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Question écrite n° 5-11178 Schriftelijke vraag nr. 5-11178

de Guido De Padt (Open Vld)

van Guido De Padt (Open Vld)

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

aan de vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid, belast met Beliris en de Federale Culturele Instellingen
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Chicha stylo - Narguilé électronique - Étude des substance inhalées - Vente libre - Qualité et sécurité - Interdiction Shisha-pen - Electronische waterpijp - Onderzoek naar geïnhaleerde stoffen - Vrije verkoop - Kwaliteit en veiligheid - Verbod 
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industrie du tabac
tabac
tabagisme
tabaksindustrie
tabak
nicotineverslaving
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24/2/2014Verzending vraag
26/3/2014Antwoord
24/2/2014Verzending vraag
26/3/2014Antwoord
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Question n° 5-11178 du 24 février 2014 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-11178 d.d. 24 februari 2014 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Le chicha stylo est un narguilé électronique sous forme de stylo. Il est disponible en différentes couleurs et en différents goûts. On l'appelle aussi e-chicha, chicha électronique ou e-hookah.

Le boîtier contiendrait un circuit électronique comprenant une pile et un ressort relié par une cordelette à une gaze imprégnée de liquide.

Le chicha stylo s'allume lorsque l'on aspire dans la partie au contact de la bouche ; le circuit électronique se ferme, allumant une petite lampe et chauffant le ressort. Le liquide contenu dans la cordelette s'évapore alors, produisant de la fumée, laquelle est inhalée.

Le chicha stylo ne contient pas de nicotine ni de goudron.

1) Une étude a-t-elle été réalisée en Belgique sur les substances inhalées lors de l'utilisation d'un chicha stylo et sur leurs effets ? Les résultats de cette étude sont-ils connus ? Si oui, quels sont-ils ?

2) Ces « stylos » sont-ils en vente libre en Belgique ? Pourquoi (pas) ?

3) Ces « stylos » doivent-ils répondre à certaines exigences de qualité, de sécurité et d'efficacité ? Pourquoi (pas) ? Doit-on et peut-on prendre des mesures contre ce produit et le fera-t-on ? Comment ? Quel est le point de vue de la ministre à ce sujet ?

4) Selon le Service public fédéral (SPF) Santé publique, l'utilisation de tels produits serait interdite, entre autres dans des lieux publics, des restaurants et des cafés. Est-ce le cas ? Dans l'affirmative, à quel moment ? Quelles infractions l'utilisation de ces produits peut-elle constituer et de quelles sanctions est-elle passible ?

 

Een shisha-pen is een elektronische waterpijp in de vorm van een pen. Dergelijke pen is verkrijgbaar in allerlei kleuren en smaken. Ze wordt ook wel E-shisha, electronic shisha of E-hookah genoemd.

Het omhulsel zou een elektrisch circuit bevatten met een batterij en een spiraaltje dat via een touwtje gekoppeld is aan een gaasje doordrenkt met vloeistof.

De shisha-pen gaat aan wanneer men zuigt aan het mondstuk; het elektrisch circuit wordt gesloten, waardoor een lampje oplicht en het spiraaltje warm. Hierdoor verdampt de vloeistof in het touwtje, waardoor witte rook ontstaat, welke wordt ingeademd.

De shisha-pen bevat (meestal) geen nicotine of teer.

1) Wordt in België onderzoek gevoerd naar de stoffen die worden geïnhaleerd bij het gebruik van een shisha-pen, en de gevolgen ervan? Zijn hiervan resultaten bekend? Zo ja, welke zijn die?

2) Kunnen deze "pennen" in België vrij op de markt worden gebracht? Waarom (niet)?

3) Dienen deze "pennen" te voldoen aan vereisten op het vlak van kwaliteit, veiligheid en doeltreffendheid. Waarom (niet)? Moet, kan of zal hiertegen kunnen worden opgetreden, en hoe? Wat is de visie van de geachte minister hierover?

4) Volgens de Federale Overheidsdienst (FOD) Volksgezondheid zou het gebruik van dergelijke producten op onder meer openbare plaatsen, restaurants en cafés verboden zijn. Is dit het geval? In het bevestigend geval, wanneer? Welke inbreuken zijn ter zake mogelijk en wat is de bestraffing?

 
Réponse reçue le 26 mars 2014 : Antwoord ontvangen op 26 maart 2014 :

1) Selon mes services, aucune étude de ce type n’a spécifiquement été réalisée en Belgique. J’avais cependant demandé l’avis du Conseil Supérieur de la Santé (CSS) sur la question. L’avis correspondant a été publié le 4 décembre 2013. Il en ressort notamment que « L'e-cigarette n'est pas sans danger, en raison de l'effet de l’aérosol sur la bouche, la gorge et les voies respiratoires et de la présence de substances toxiques en quantités insuffisamment connues et dont la sécurité à long terme n'a, en outre, pas été suffisamment étudiée ». Le CSS confirme que « des études complémentaires sont nécessaires pour connaître tous les effets sur la santé étant donné que les e-cigarettes ne sont sur le marché que depuis quelques années. »

2) Les Shisha pen sont une forme particulière de cigarette électronique. Pour rappel la situation en la matière est la suivante.

Les cigarettes électroniques intégrant du tabac ou des extraits de tabac doivent répondre aux exigences fixées par l’arrêté royal du 13 août 1990 relatif à la fabrication et à la mise dans le commerce de produits à base de tabac et de produits similaires et à l’ensemble des règles relatives aux produits du tabac (interdiction de publicité, notification,… Seule la cigarette E-jin est présente légalement sur le marché dans cette catégorie. Les cigarettes électroniques comprenant de la nicotine ou présentant des allégations de sevrage tabagique, ne peuvent être commercialisées qu’après avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché comme médicament. En pratique, aucune E-cigarette de ce type n’est donc autorisée à la vente en Belgique car aucune autorisation de mise sur le marché n’a été demandée et donc octroyée. Si la cigarette électronique ne contient ni tabac, ni nicotine, le produit doit répondre aux exigences générales de sécurité des produits. Sous ces conditions, ce type de produit peut être vendu.

Un accord a été trouvé au niveau européen dans le cadre de la directive tabac. Il conviendra de faire appliquer cet accord. Celui-ci permettra à la Belgique, soit de continuer à appliquer le statut de médicament à la cigarette électronique contenant de la nicotine, soit d’appliquer des règles spécifiques prévues dans la directive et qui ont pour but d’assurer la sécurité des consommateurs.

3) Si la cigarette électronique contient d’autres substances que le tabac et la nicotine, la loi du 21 décembre 1998 relative aux normes de produits ayant pour but la promotion de modes de production et de consommation durables et la protection de l'environnement et de la santé impose que les produits mis sur le marché soient conçus de telle sorte que leur fabrication, l’utilisation prévue et l’élimination ne portent pas atteinte à la santé publique.

La nouvelle directive tabac vient d’être approuvée officiellement au Parlement européen et par le Conseil. Il convient donc de trouver une solution globale et cohérente pour notre pays. La directive traite des produits contenant de la nicotine, mais ne dit en effet rien des cigarettes électroniques sans nicotine ou extraits de tabac. Il reviendra à mon successeur de transposer la directive et de prendre les éventuelles nouvelles mesures qui s’imposent.

4) L’ensemble des cigarettes électroniques (les trois types mentionnés à la réponse 2, sans exceptions) sont interdites à la consommation dans les lieux publics fermés, et donc y compris dans les bars et restaurants. En effet, la loi du 22 décembre 2009 instaurant une réglementation générale relative à l'interdiction de fumer dans les lieux fermés accessibles au public et à la protection des travailleurs contre la fumée du tabac stipule que « tout élément susceptible d'inciter à fumer ou qui porte à croire que fumer est autorisé, est interdit » dans les lieux publics fermés où il est interdit de fumer. Il est donc tout à fait logique d’appliquer cette disposition aux cigarettes électroniques.

Jusqu’à présent, la consommation de cigarettes électroniques dans des espaces où fumer est interdit n’a pas posé problème. Cependant, il est possible que cela devienne un problème étant donné le succès grandissant du produit. C’est la raison pour laquelle les services du Service public fédéral (SPF) Santé publique vont préparer un dépliant à destination notamment du secteur horeca afin d’informer au maximum de cette réglementation.

1) Volgens mijn diensten werd nog geen dergelijke specifieke studie in België uitgevoerd. Ik heb evenwel het advies van de Hoge Gezondheidsraad (HGR) dienaangaande gevraagd. Dat advies werd op 4 december 2013 gepubliceerd. Hieruit blijkt met name dat “de e-sigaret niet zonder gevaar is, omwille van het effect van de aerosolvorming op mond, keel en luchtwegen en de aanwezigheid van toxische stoffen in hoeveelheden die onvoldoende gekend zijn en waarvan de veiligheid op langere termijn bovendien onvoldoende bestudeerd is”. De HGR bevestigt dat “meer onderzoek nodig is om alle effecten op de gezondheid te kennen aangezien e-sigaretten nog maar enkele jaren op de markt zijn”.

2) De shisha-pennen zijn een specifieke vorm van elektronische sigaret. Ter herinnering, de situatie dienaangaande is de volgende.

Elektronische sigaretten die tabak of tabaksextracten bevatten moeten voldoen aan de eisen die vastgelegd zijn in het koninklijk besluit van 13 augustus 1990 betreffende het fabriceren en het in de handel brengen van producten op basis van tabak en soortgelijke producten, alsook aan alle regels inzake tabaksproducten (reclameverbod, kennisgeving, …). In deze categorie is enkel de sigaret E-jin wettelijk in de handel. Elektronische sigaretten die nicotine bevatten of producten met vermeldingen in verband met rookstophulp mogen pas verhandeld worden nadat men een toelating heeft gekregen om ze op de markt te brengen als geneesmiddel. In de praktijk mag geen enkele E-sigaret van dat type in België verkocht worden aangezien er geen enkele vergunning voor het in de handel brengen werd aangevraagd noch toegekend. Indien de elektronische sigaret noch tabak noch nicotine bevat, moet het product voldoen aan de algemene eisen inzake productveiligheid. Onder deze voorwaarden mag dat soort product verkocht worden.

Er werd op Europees niveau een akkoord bereikt in het kader van de tabaksrichtlijn. Dit akkoord zal moeten worden toegepast. Hierdoor kan België of de status van geneesmiddel verder blijven toepassen op de elektronische sigaret die nicotine bevat of de specifieke regels toepassen die in de richtlijn voorzien zijn en die als doel hebben de veiligheid van de consument te waarborgen.

3) Indien de elektronische sigaret andere stoffen dan tabak en nicotine bevat, is in de wet van 21 december 1998 betreffende de productnormen ter bevordering van duurzame productie- en consumptiepatronen en ter bescherming van het leefmilieu en de volksgezondheid bepaald dat de producten die op de markt worden gebracht, zodanig ontworpen moeten zijn dat hun fabricage, voorziene gebruik en verwijdering de volksgezondheid niet aantasten.

De nieuwe tabaksrichtlijn werd zopas officieel goedgekeurd in het Europees parlement en door de Raad. Er moet dus een algemene en coherente oplossing gevonden worden voor ons land. De richtlijn heeft betrekking op producten die nicotine bevatten, maar zegt niets over elektronische sigaretten zonder nicotine of tabaksextracten. Mijn opvolger zal deze richtlijn moeten omzetten en eventuele nieuwe maatregelen moeten nemen indien deze nodig zijn.

4) Het gebruik van alle elektronische sigaretten (de drie types vermeld in antwoord 2, zonder uitzonderingen) is niet toegestaan in gesloten openbare plaatsen, en dus ook niet in bars en restaurants. De wet van 22 december 2009 betreffende een algemene regeling voor rookvrije gesloten plaatsen toegankelijk voor het publiek en ter bescherming van werknemers tegen tabaksrook bepaalt dat “elk element dat tot roken kan aanzetten of dat laat uitschijnen dat roken toegestaan is, verboden is” in gesloten openbare plaatsen waar roken verboden is. Het is dus logisch om deze richtlijn toe te passen op elektronische sigaretten.

Tot nog toe zijn er geen problemen geweest met het gebruik van elektronische sigaretten op plaatsen waar roken verboden is. Dit zou evenwel een probleem kunnen worden gezien het groeiend succes van dit product. Daarom gaan de diensten van de Federale Overheidsdienst (FOD) Volksgezondheid een folder maken voor de horecasector om zoveel mogelijk te informeren over deze regelgeving.